L’Argentine dit non aux paiements cryptographiques, la France tolère les « finfluenceurs » : loi décodée, du 1er au 8 mai

La semaine dernière a apporté plusieurs développements internationaux importants en matière de réglementation. La banque centrale argentine a interdit aux fournisseurs de paiement de proposer des transactions cryptographiques, ajoutant qu’elle avait l’intention de réduire l’exposition du système de paiement du pays aux actifs numériques. Alors que les fournisseurs de paiement locaux refusent de commenter la décision, la chambre fintech argentine a exhorté le gouvernement à reconsidérer, affirmant que « cela limite l’accès à une technologie qui offre de multiples avantages et opportunités pour notre société ».

En France, la commission sénatoriale des affaires économiques a approuvé un amendement permettant aux sociétés de crypto-monnaie enregistrées d’embaucher des influenceurs des médias sociaux à des fins publicitaires et promotionnelles. La nouvelle formulation permettrait aux entreprises enregistrées auprès de l’Autorité des marchés financiers de France d’embaucher des influenceurs de produits.

Pendant ce temps, le Nigéria prépare de nouvelles réglementations sectorielles pour les plateformes d’actifs numériques. La Commission nigériane des valeurs mobilières et des échanges (SEC) envisage d’autoriser les bourses numériques sous licence à répertorier les jetons adossés à des actifs spécifiques, notamment des actions, des dettes et des biens. La SEC vise également à enregistrer les entreprises fintech en tant que sous-courtiers numériques, intermédiaires de financement participatif, gestionnaires de fonds et émetteurs de pièces symboliques. L’autorité n’enregistrera pas les échanges cryptographiques tant que la banque centrale n’aura pas fourni de réglementations claires pour le marché de la cryptographie.

La Maison Blanche établira des normes internationales pour le DLT

Le gouvernement des États-Unis a publié la stratégie nationale de normalisation pour les technologies clés et émergentes, la blockchain étant l’une d’entre elles. La stratégie nationale suggère que la technologie des registres distribués (DLT) et l’infrastructure numérique auraient de plus en plus d’impact et seraient largement utilisées dans le secteur économique. Parmi les domaines clés où ces technologies seront activement testées figurent les infrastructures automatisées et connectées, telles que les communautés intelligentes et l’Internet des objets. Le DLT peut être particulièrement utile pour créer des fonctionnalités et des services basés sur la cybersécurité et la confidentialité.

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North Carolina House adopte un projet de loi interdisant les paiements de la CBDC à l’État

La Chambre des représentants de Caroline du Nord a adopté à l’unanimité une loi interdisant les paiements à l’État américain en utilisant une monnaie numérique de la banque centrale (CBDC). La dernière version de la législation vise à interdire aux particuliers d’utiliser les CBDC pour tout paiement à l’État. Il interdit également à la Réserve fédérale d’utiliser la Caroline du Nord comme terrain d’essai potentiel pour son propre pilote CBDC. Le projet de loi va maintenant passer au Sénat, où il doit être adopté avant d’être promulgué ou d’être opposé par le gouverneur Roy Cooper.

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Le gouverneur du Montana signe un projet de loi sur l’exploitation minière pro-crypto-monnaie

Le gouverneur du Montana, Greg Gianforte, a signé un projet de loi empêchant essentiellement les gouvernements locaux de l’État d’adopter des lois interdisant l’extraction de crypto-monnaie. La législation consacre effectivement les droits des mineurs de crypto dans l’État en révisant les lois existantes, en interdisant les tarifs électriques discriminatoires pour les entreprises minières et en n’autorisant pas la taxation de la crypto utilisée comme méthode de paiement. Elle a été introduite en partie à titre préventif en réponse à certaines propositions dans d’autres États.

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