L’ARC fait face à une « perturbation importante » en raison du manque de personnel formé à l’arrivée de nouveaux avions, ont déclaré des généraux

Un manque d’intérêt pour l’armée chez les jeunes a entravé le recrutement, selon divers rapports de la CAF. Dans le même temps, du personnel qualifié quitte

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L’Aviation royale canadienne (ARC) fait face à un nombre élevé de personnel inexpérimenté, ainsi qu’à des pénuries de personnel dans des emplois clés, tout en essayant en même temps d’apporter des avions de combat furtifs et des drones de nouvelle génération.

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Le résultat va être «une perturbation importante de l’ARC» et une situation insoutenable pour l’avenir, selon une trousse d’information du 15 novembre 2022 pour les hauts dirigeants de l’armée de l’air.

L’introduction du F-35, l’achat d’une flotte de drones et la modernisation des flottes d’autres aéronefs existants transformeront l’ARC, ont-ils dit aux généraux.

Mais ces initiatives créeront également un défi sans précédent et une « demande interne importante de personnes talentueuses et expérimentées » ainsi qu’une « perturbation importante pour l’ARC ».

« L’ARC manque de ressources avec un fardeau d’inexpérience élevé, ce qui se traduit par un modèle non durable pour fournir les résultats attendus et les capacités pour les demandes actuelles et futures », ont déclaré les dirigeants.

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La crise actuelle de l’inconduite sexuelle, les préoccupations concernant le leadership toxique et le manque d’intérêt pour l’armée chez les jeunes ont entravé le recrutement, selon divers rapports des Forces canadiennes. Dans le même temps, le personnel qualifié part, las du manque de logements abordables à proximité de leurs postes militaires ainsi que de salaires et d’avantages sociaux inadéquats. De plus, il y a un manque de travail pour les conjoints des militaires dans certaines localités.

Les problèmes actuels sont aggravés par le fait que l’ARC est en concurrence avec le secteur de l’aviation commerciale, qui a également besoin de personnel qualifié, selon les briefings du 15 novembre.

Commandant de l’ARC, le lieutenant-général. Eric Kenny a parlé des défis auxquels le service est confronté avec l’introduction de nouveaux avions lors d’une entrevue publiée le 13 février 2023 par La Presse canadienne.

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Mais le dossier d’information du 15 novembre 2022 obtenu par ce journal était plus direct dans son évaluation : il y a « un apport (de personnel) insuffisant pour faire face à l’attrition et à la croissance traditionnelles », note le dossier d’information.

« L’admission est la plus faible dans les métiers d’officier de l’ARC, ce qui pourrait causer des problèmes à l’avenir étant donné la forte dépendance à ce métier pour le personnel du NORAD », ajoute le briefing. Il a recommandé d’examiner si «l’empreinte du NORAD peut être ajustée».

Pour résoudre les problèmes persistants, les dirigeants de l’ARC ont également été informés qu’ils devaient « favoriser l’agilité », la formation militaire et faire preuve de souplesse quant au moment où cette formation est dispensée.

Plus tôt cette année, la ministre de la Défense Anita Anand a annoncé que le Canada achèterait 88 avions de combat F-35. Les quatre premiers appareils seront livrés en 2026 et les six suivants en 2027.

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Fin mars, Le Canada a également annoncé son intention d’aller de l’avant avec l’acquisition d’une autre nouvelle flotte d’aéronefs. Le gouvernement libéral a fait une demande officielle aux États-Unis pour leur demander d’offrir une flotte américaine d’avions de surveillance Boeing P-8.

Le recrutement et le maintien en poste sont un problème auquel tous les éléments des Forces canadiennes sont confrontés.

En 2022, ce journal a rapporté que le chef de la défense, le général Wayne Eyre, et d’autres hauts dirigeants avaient reçu un briefing selon lequel le L’armée canadienne faisait face à son taux d’attrition le plus élevé en 15 ans et aurait besoin de plus d’une décennie pour ramener le nombre d’effectifs aux niveaux nécessaires.

«La rémunération et les avantages sont directement liés aux membres des FAC (qualité de vie) et sont un moteur clé du recrutement et de la rétention», a noté ce briefing pour le Conseil des forces armées.

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Il a reconnu que l’armée faisait face à une «crise de la main-d’œuvre» et a souligné un plan mis en place pour ce que Eyre appelle la «reconstitution» des Forces canadiennes. Ce plan est censé se dérouler au cours des huit prochaines années pour ramener les niveaux de personnel à des niveaux appropriés.

Mais le briefing a averti Eyre et d’autres hauts dirigeants qu’il faudra probablement encore trois ans au-delà, pour un total de 11 ans.

Selon le briefing du Conseil des forces armées, un certain nombre d’emplois liés à la santé militaire, ainsi que des techniciens de l’aviation et des opérations aériennes, des télécommunications de l’armée et des postes de cyber-opérations, ont chuté à des niveaux de « dotation critique ».

David Pugliese est un journaliste primé qui couvre les Forces canadiennes et les questions militaires au Canada. Pour soutenir son travail, y compris du contenu exclusif réservé aux abonnés, inscrivez-vous ici : ottawacitizen.com/abonnez-vous

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