La Saudi Film Commission a annoncé sa longue incitation à la gestation pour les productions cinématographiques dans le royaume, qui consiste en une remise en espèces allant jusqu’à 40%.
Depuis qu’il a levé en 2017 son interdiction du cinéma liée à la religion depuis 35 ans, l’Arabie saoudite connaît un boom dans tous les aspects de l’activité de l’industrie cinématographique, devenant le territoire le plus rentable d’Asie occidentale en termes de recettes au box-office. Attirer des productions cinématographiques et télévisuelles internationales est clairement un élément clé de cet effort mené par le gouvernement.
Les détails de la remise saoudienne, qui a été annoncée à Cannes, restent rares en dehors du fait qu’elle fournit jusqu’à 40% des dépenses en cash back pour les productions cinématographiques qui recrutent des équipes et des talents saoudiens au-dessus et en dessous de la ligne et présentent la « culture, l’histoire et les gens tout en présentant la sélection variée de paysages en Arabie saoudite », indique un communiqué.
« Nous sommes ravis d’ouvrir les candidatures pour notre programme de remise en espèces ‘Film Saudi’ et d’accueillir les productions en Arabie saoudite », a déclaré le PDG de la Saudi Film Commission, Abdullah Al Eyaf, dans le communiqué.
Il a noté que l’industrie cinématographique saoudienne s’accélérait rapidement « alors que nous continuons à investir dans la formation de nos équipes locales et dans le développement de notre infrastructure pour nous assurer que nous sommes en mesure de soutenir toutes les productions ».
Les ambitions saoudiennes de construire une industrie cinématographique ont été entravées par le meurtre en 2018 du journaliste Jamal Khashoggi et des informations qui semblent impliquer le prince héritier Mohammed ben Salmane dans l’assassinat qui a incité les entreprises de médias des États-Unis et d’ailleurs à reculer.
Mais Hollywood revient tranquillement.
Au cours des 18 derniers mois, l’Arabie saoudite a accueilli trois photos ayant des liens avec Hollywood : le thriller d’action de Gerard Butler « Kandahar », réalisé par Ric Roman Waugh, qui a été tourné à AlUla, une vaste zone de désert et de rochers géants qui abrite une ville antique ; réalisateur britannique Le mât historique de Rupert Wyatt, « Desert Warrior », surmonté de la star de « Captain America », Anthony Mackie, qui a été abattu à NEOM, une ville futuriste en construction dans la province de Tabuk, au nord-ouest de l’Arabie saoudite ; et une petite partie de le drame policier des frères Russo « Cherry » qui a tourné à AlUla et dans la capitale saoudienne Riyad. Ces films ont tous puisé dans le rabais saoudien avant même qu’il ne soit affiné et officialisé, ce qu’il est maintenant.
En outre, huit longs métrages saoudiens ont été tournés et achevés dans le royaume au cours des 12 derniers mois, selon le communiqué.
SRMG, une société saoudienne d’édition et de médias, cotée en bourse, est un investisseur minoritaire dans PMC, Variétéla société mère de