Qu’est-ce qu’une anacrouse ? Dans la musique et la poésie, ce sont les notes et les syllabes non accentuées avant le début réel d’un couplet ou d’une chanson – pensez « heureux » dans la chanson Joyeux anniversaire, ou le « oh » dans la toute première ligne de The Star-Spangled Banner. C’est, en d’autres termes, une courte phrase ou un motif, utilisé pour mettre l’accent sur quelque chose d’autre dans la pièce.
Cela dit aussi quelque chose à propos d’un jeu qui s’appelle The Anacrusis, un premier jeu de tir coopératif créé par le studio indépendant Stray Bombay, qui est dirigé par d’anciens vétérans des jeux Valve et Riot qui avaient travaillé sur certains des jeux les plus populaires du monde. industrie : Left 4 Dead, Portal et Half Life 2. Même en accès anticipé, The Anacrusis s’annonce déjà davantage comme un hommage à Left 4 Dead, mettant en valeur les mérites de sa plus grande influence, plutôt qu’un jeu de tir révolutionnaire qui arrive sa propre. Malgré son éclat brillant et rétro-futuriste, il ressemble à une version reskinnée du jeu de tir Valve classique, car il recycle en grande partie cette formule Left 4 Dead consistant à rassembler vos amis, à tirer des hordes de zombies de l’espace sur leurs visages et à crier très fort quand la merde frappe le ventilateur.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien de splendeur à récupérer de ce jeu de tir. Situé dans l’espace, l’Anacrusis est tout en courbes douces, teintes pastel flashy et silhouettes des années 60, et dès le départ, il impressionne rapidement avec sa vision super snazzy d’une station spatiale futuriste. Des touches de couleurs vives ornent la station désormais abandonnée, des tapis éclaboussants à ses meubles ludiques et arrondis, qui contrastent fortement avec l’effusion de sang qui se déroule autour de vous. Vous pouvez incarner l’un des quatre survivants – bien que vous ne puissiez pas choisir votre personnage préféré, comme j’aurais aimé le faire – qui ne possèdent ni forces ni inconvénients particuliers. Vous récupérez ensuite une arme dans le coffre-fort et kamikaze votre chemin à travers la station spatiale, renversant des seaux de sang extraterrestre sur les tapis veloutés le long du chemin. C’est un peu dommage que tout soit si désordonné dans cette station merveilleusement chic.
En même temps, peut-être en raison de l’état actuel de l’accès anticipé du jeu, l’Anacrusis vous donne à peine un contexte sur la raison pour laquelle vous tirez sur des zombies extraterrestres en premier lieu. Bien qu’il commence chaque épisode par une cinématique vidéo chic, il est principalement entouré d’ambiguïté, ce qui soulève plus de questions qu’il n’offre de réponses. La narration environnementale est également usée, et le jeu n’a que trois épisodes à jouer pour le moment qui peuvent être terminés en une soirée ou deux. En tant que tel, il est profondément regrettable que son premier épisode soit également le plus faible. Vous êtes rapidement conduit vers le feu de l’action sans tutoriel ni instructions après avoir récupéré votre arme dans la salle de sécurité, ce qui signifie que mes amis et moi étions en train de tâtonner et d’essayer de nous repérer dans les premières minutes; il nous a fallu beaucoup de temps pour comprendre comment soigner les autres membres du groupe, par exemple.
L’Anacrusis ne laisse pas une bonne première impression. Le trésor d’extraterrestres que vous rencontrez pour la première fois sont les zombies de votre variété de jardin – ils avancent en grand nombre, finissant par se précipiter vers vous s’ils vous remarquent – mais pour l’instant, ils servent en grande partie de cible. Ensuite, le reste du premier épisode est plus ou moins la même routine consistant à faire exploser ces fourrages à viande en miettes, à part quelques rencontres distinctes mettant en vedette la Brute, une balle trempée d’un extraterrestre qui est la réponse à Left 4 Dead’s Tank. Les armes à feu manquent également du type spécifique de poids et de rétroaction que vous vous attendez à ressentir chez un tireur. Les armes par défaut sont en grande partie similaires – vous pourriez m’offrir un million de dollars et je ne pourrais pas vous dire la différence entre le fusil à plasma et le SMB – donc la clé est de rechercher les armes les plus uniques, mais beaucoup plus rares du jeu. L’un d’eux est le fusil à arc, qui émet des ondes de choc de lasers qui déclenchent une puissante attaque en guirlande sur les zombies – je veux dire, les extraterrestres, autour de votre cible. Des bugs font parfois leur apparition, et bien que je ne sois généralement pas particulièrement attentif aux bugs dans les jeux, The Anacrusis est loin d’être poli, et sa jovialité peut parfois rendre le jeu frustrant et injouable. À un moment donné, les communications vocales du jeu ont été coupées sans ménagement, ce qui signifie que je dois recommencer le tour. Le premier épisode de The Anacrusis s’est juste senti banalement terne, même une corvée à son plus lag.
Dans l’épisode deux, The Anacrusis entre progressivement dans le rythme en lançant une plus grande variété d’extraterrestres à ravager : il y a le Gooper, qui crachera de la boue verte collante, ralentissant le mouvement de toute personne assez malheureuse pour se mettre en travers de son chemin et même les immobiliser. Il y a le Spawner, qui sont ces petits orbes extraterrestres qui se déploient en une chose en forme de phallique qui crache du poison lors de votre fête. Il y a le Grabber, qui… vous attrape. Il y a aussi le Flasher – soit dit en passant l’un des types extraterrestres les plus intelligents, mais aussi les plus frustrants – qui vous aveuglerait avec une lumière si brillante qu’elle causerait probablement des dommages à la rétine. Tous ces combats sont orchestrés par un directeur de l’IA semblable à Left 4 Dead, ajustant l’intensité des attaques de l’enfer en fonction des capacités de votre équipage, ce qui rend les combats plus gérables lorsque vous êtes à l’agonie. Même avec ses armes quelque peu inférieures aux normes, le crépitement des balles que vous faites pleuvoir contre ces corps extraterrestres devient un rythme satisfaisant. Ça fait du bien, au moins, même si ce n’est pas radical.
Malgré toutes ses ressemblances avec Left 4 Dead, The Anacrusis essaie d’introduire une nouvelle dynamique dans son expérience. Une mission particulière qui consiste à récupérer une technologie extraterrestre rappelle une course de relais, dans laquelle vous passez un gadget hautement radioactif comme un bâton à d’autres membres, et qui pompe considérablement l’adrénaline et propulse le combat à un rythme effréné à ce moment-là. moment. Il existe également un système d’avantages qui accorde des bonus au combat, allant de l’augmentation de votre vitesse de déplacement à l’accélération du rythme de votre guérison, qui peuvent tous être reportés aux niveaux suivants. Mais face au combat frénétique de The Anacrusis, ces avantages ne sont pas assez conséquents pour renverser le cours du combat, ou assez significatifs pour encourager les joueurs à ajuster leurs styles de jeu. Surtout, il y a malheureusement très peu de faste et de fanfaronnade dans tous les dynamitages et tirs que vous faites dans le jeu; il est un peu vide, dépourvu de moments vraiment percutants et infernaux.
La litanie de problèmes auxquels fait face The Anacrusis, mis à part ses similitudes avec Left 4 Dead, se traduit par un jeu de tir à moitié cuit. Même l’esthétique rétro-futuriste impeccablement élégante du jeu n’a pas tout à fait le piquant pour le pousser au-delà des limites du jeu de tir qui l’a tant inspiré. Mais il y a des moments d’ingéniosité qui pimentent The Anacrusis avec de véritables sensations fortes, et peut-être que la clé est que The Anacrusis passe plus de temps dans le four Early Access un peu plus longtemps. Malgré ces problèmes, il y a toujours quelque chose d’assez exaltant dans l’action de distribution de balles de The Anacrusis, même si elle est camouflée par des couches de tripes extraterrestres congelées. Avec un peu de polissage, cela peut s’améliorer, espérons-le même passer du simple second violon aux tireurs apocalyptiques zombies.
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