L’ange de pierre


Dans Hagar Shipley, quatre-vingt-dix ans, la protagoniste agitée, grincheuse et fière, Laurence crée un personnage mémorable qui révèle ce que signifie être très vieux, physiquement fragile, dépendant des autres et tourmenté par les souvenirs du passé. Laurence dépeint également de manière émouvante la soudaine prise de conscience dans l’esprit d’Hagar des erreurs qu’elle a commises dans la vie et de la cause de son malheur. Le roman suggère qu’il y a de l’espoir que même ceux qui sont les plus déterminés à trouver l’inspiration pour changer pour le mieux, et que le changement, même à la dernière étape de la vie, n’est jamais vain.

L’ange de pierre est également un portrait réaliste de la vie dans les villes des Prairies de l’ouest du Canada, de la fin du XIXe siècle jusqu’à la Grande Dépression des années 1930 et au-delà. Laurence a ensuite écrit quatre autres livres se déroulant dans la même région, et ceux-ci, avec L’Ange de Pierre, sont collectivement connus sous le nom de série Manawaka. Les critiques considèrent la série comme l’une des plus belles réalisations de la fiction canadienne contemporaine. L’ange de pierre en particulier, a continué de gagner le respect pour sa structure, dans laquelle le présent et le passé sont liés, son langage, qui capture les formes de discours canadien de l’époque, et l’universalité de son thème, qui dans sa forme la plus large est la recherche de soi d’un personnage. -compréhension et rédemption.



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