Il y avait un nombre record de 102 candidats sur le bulletin de vote, avec environ une demi-douzaine de noms de haut niveau se hissant au sommet du peloton au cours de la campagne de 12 semaines.
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TORONTO — Olivia Chow a été élue prochaine mairesse de Toronto, mettant fin à plus d’une décennie de régime conservateur à l’hôtel de ville alors que les électeurs ont élevé un ancien parlementaire du NPD à la tête de la ville la plus peuplée du Canada.
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Porte-drapeau de longue date de la gauche progressiste de Toronto, Chow devient la première femme de couleur élue à la mairie.
Sa victoire lundi soir représente une étape importante dans une carrière politique qui s’étend sur près de quatre décennies, depuis son élection en tant que conseillère scolaire de Toronto en 1985 jusqu’à son mandat à la Chambre des communes aux côtés de son défunt mari et chef du NPD fédéral, Jack Layton.
« Si vous avez déjà douté de ce qui est possible ensemble, si vous avez déjà remis en question votre foi en un avenir meilleur et ce que nous pouvons faire les uns avec les autres, les uns pour les autres, ce soir est votre réponse », a déclaré Chow, 66 ans, dans son discours devant une foule de supporters en liesse.
« Merci aux habitants de Toronto pour la confiance que vous m’avez accordée et pour le mandat de changement en tant que nouveau maire. »
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La victoire de Chow était la deuxième fois que les résidents de Toronto sélectionnaient un maire depuis octobre, après que l’ancien maire John Tory ait démissionné quelques mois seulement après le début de son troisième mandat à la suite de son admission à une liaison avec un membre du personnel.
Conseillère municipale pendant 13 ans, le retour de Chow sur le devant de la scène politique survient alors qu’elle a inversé sa fortune électorale après avoir terminé troisième de la course à la mairie de 2014.
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Il y avait un nombre record de 102 candidats sur le bulletin de vote de cette élection, avec environ une demi-douzaine de noms de haut niveau se hissant au sommet du peloton au cours de la campagne de 12 semaines.
L’élection partielle s’est transformée en une course serrée dans les deux sens entre Chow et l’ancienne maire adjointe Ana Bailão, alors que l’ancien chef de la police Mark Saunders est tombé à un lointain troisième malgré le soutien du premier ministre ontarien Doug Ford.
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Le premier ministre, qui avait précédemment déclaré qu’une mairie de Chow serait un « désastre absolu », a adopté un ton conciliant dans une déclaration écrite lundi soir la félicitant pour sa victoire.
« Elle a prouvé son désir et son dévouement à servir la ville que beaucoup d’entre nous appellent chez nous. Bien que nous ne soyons pas toujours d’accord sur tout, ce sur quoi nous pouvons nous entendre, c’est notre engagement commun à faire de Toronto un endroit où les entreprises, les familles et les travailleurs peuvent prospérer », a déclaré Ford.
Chow a fait face à une concurrence féroce de Bailão, qui a concédé sa défaite et a souhaité à Chow le meilleur dans les années à venir.
« Après avoir parlé avec des dizaines de milliers d’habitants dans tous les coins de Toronto, je suis tellement optimiste quant à l’avenir de notre ville », a déclaré Bailão à ses partisans, ajoutant qu’elle voulait « sincèrement féliciter » Chow.
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« Notre ville est confrontée à de nombreux défis et je vous souhaite tout le meilleur pour relever ces défis. »
Chow cherchera désormais à unir les conseillers autour de sa plate-forme, qui était titrée par des promesses de construire et d’acheter des logements plus abordables et d’étendre les équipes de réponse aux crises dans toute la ville.
Elle héritera également d’un budget municipal avec un manque à gagner lié à la pandémie de près d’un milliard de dollars, dû en partie à la réduction des revenus du transport en commun et à l’augmentation des coûts de logement.
Chow a juré de ne pas utiliser les pouvoirs de «maire fort» largement non testés accordés par la province, les présentant comme un effort antidémocratique de Ford pour se mêler de la politique de la ville.
Elle a également critiqué à plusieurs reprises la proposition de Ford de déplacer le Centre des sciences de l’Ontario dans une Place de l’Ontario réaménagée.
Avec une douzaine de sondages encore à signaler tard lundi, Chow avait recueilli environ 37% du soutien.
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