L’OPCC réexamine les procédures disciplinaires antérieures qui ont conclu que sept agents n’avaient pas commis de faute
Contenu de l’article
Le Bureau du commissaire aux plaintes contre la police jette un nouveau regard sur l’issue d’une procédure disciplinaire suite au décès de Myles Gray en 2015 au cours d’une violente lutte avec des policiers de Vancouver.
Publicité 2
Contenu de l’article
Une autorité disciplinaire de la police a conclu que les sept policiers impliqués n’avaient pas commis de faute dans la mort de Gray. Bien que le bureau n’ait pas le pouvoir de statuer sur les fautes policières, il peut enquêter sur les actions de la police « dans l’intérêt public afin de garantir que les allégations font l’objet d’une enquête approfondie et d’une décision équitable ».
Dans un communiqué publié jeudi, le bureau a déclaré qu’il déciderait s’il fallait organiser un nouvel examen par un juge à la retraite et formulerait des recommandations « pour répondre à toute préoccupation découlant des actions des policiers ou concernant le processus disciplinaire de manière plus générale ».
Le bureau a ouvert une enquête en vertu de la loi sur la police moins d’une semaine après la mort de Gray, le 13 août 2015. Le processus a été suspendu pendant que le Bureau des enquêtes indépendantes enquêtait sur la mort pour déterminer si les actions des policiers étaient potentiellement criminelles.
Contenu de l’article
Publicité 3
Contenu de l’article
En 2020, le service des poursuites de la Colombie-Britannique a annoncé qu’il ne porterait pas d’accusations criminelles. Début 2021, le Bureau du commissaire aux plaintes contre la police a repris son enquête, menée par la GRC.
Cela a conduit à une procédure disciplinaire, convoquée en mars 2023 et tenue devant le chef de la police. Neil Dubord du service de police de Delta en tant qu’autorité disciplinaire désignée.
Une enquête du coroner sur la mort de Gray s’est terminée en mai 2023. Le verdict du jury a classé la mort de Gray comme un homicide et a formulé des recommandations concernant les caméras corporelles, la formation à la désescalade de crise et la conservation des preuves.
La procédure disciplinaire du Bureau du commissaire aux plaintes contre la police, qui a duré environ 19 mois, a été fermée au public. Les seuls participants étaient les officiers et Dubord. Cela a conduit à une décision selon laquelle aucun agent n’avait commis de faute et que les allégations d’abus d’autorité liées au recours à la force et à la négligence dans leurs devoirs en raison de documents inadéquats de la part des agents n’étaient pas prouvées.
Publicité 4
Contenu de l’article
Le bureau « apprécie le tribut important que ce processus a eu sur la famille et toutes les parties impliquées », indique le communiqué. « Nous examinerons attentivement le résultat de la procédure disciplinaire et le processus qui nous a conduit ici et publierons de plus amples informations au public une fois cet examen terminé.
« Nous avons l’obligation envers les résidents de la Colombie-Britannique de garantir l’existence d’un système de responsabilisation policière juste et impartial. »
Qu’est-ce que le Bureau du commissaire aux plaintes contre la police ?
Le commissaire est un fonctionnaire civil indépendant de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique qui supervise les plaintes contre la police municipale de la province. Il n’enquête pas et ne juge pas les allégations d’inconduite, « mais agit plutôt dans l’intérêt public pour garantir que les allégations font l’objet d’une enquête approfondie et d’un jugement équitable conformément à la Loi sur la police et aux principes du droit administratif ».
Publicité 5
Contenu de l’article
Une enquête est obligatoire chaque fois qu’un décès ou un préjudice grave résulte d’un incident impliquant la police municipale ou lorsqu’une personne était sous la garde ou sous la garde de la police. Il est séparé et distinct de Bureau d’enquête indépendant enquêtes et ne se limite pas aux preuves recueillies par cette agence.
Il peut renvoyer certains types d’affaires à des juges à la retraite pour une décision plus approfondie, convoquer des audiences publiques et faire des recommandations aux commissions de police ou au gouvernement sur les politiques, les pratiques ou les problèmes systémiques qui peuvent contribuer à une mauvaise conduite.
Plus d’informations sur opcc.bc.ca.
Recommandé par l’éditorial
Ajoutez notre site Web à vos favoris et soutenez notre journalisme : Ne manquez pas les nouvelles que vous devez savoir — ajoutez VancouverSun.com et LaProvince.com à vos favoris et inscrivez-vous à nos newsletters ici.
Vous pouvez également soutenir notre journalisme en devenant abonné au numérique : pour seulement 14 $ par mois, vous pouvez obtenir un accès illimité au Vancouver Sun, à The Province, au National Post et à 13 autres sites d’information canadiens. Soutenez-nous en vous abonnant aujourd’hui : Le Soleil de Vancouver | La province.
Contenu de l’article