L’Américain


Dans le roman L’Américain de Henry James, l’Américain Christopher Newman apprend de ses propres yeux à quel point une société peut être cruelle lorsque la valeur d’un individu est basée sur son nom et sa lignée plutôt que sur ses caractéristiques. Dans le cas de Newman, on lui refuse le droit d’épouser la femme de son choix parce qu’elle est une aristocrate et qu’il n’est pas de sang royal. Le roman illustre les grandes différences entre les cultures française et américaine au milieu du XIXe siècle.

Au début du roman, Newman tente de profiter de ses loisirs au Louvre à Paris. Bien qu’il ne sache que peu de français, Newman s’adresse à une jeune femme, Mademoiselle Noémie Nioche, qui copie un tableau du musée et lui propose de lui acheter son œuvre. Bien qu’elle lui propose un prix exorbitant, Newman accepte d’acheter le tableau. En échange, le père de Noémie accepte également de donner à Newman des cours de conversation en français. À mesure que Newman fait connaissance avec Noémie et son père, il les adopte comme son propre projet. Il propose d’aider la jeune fille à se marier en lui achetant un certain nombre de tableaux pour une somme d’argent qui lui servira de dot. Bien que Noémie ne rejette pas la proposition, elle ne commence jamais le travail.

Pendant ce temps, Newman a rencontré un vieil ami américain, Tom Tristam. La femme de Tristam a présenté Newman à la belle Claire de Cintre. Bien que Claire ne souhaite pas se remarier, elle accepte finalement d’épouser Newman. Parce que Newman est issu de la classe ouvrière, la famille de Claire ne l’aime pas. Ils acceptent de permettre à Claire et Newman de se marier uniquement parce qu’ils savent que Newman a beaucoup d’argent. Mais au fur et à mesure que les fiançailles progressent, la mère et le frère aîné de Claire décident qu’ils ne supportent pas de voir Claire mariée à un « commerçant », comme ils appellent Newman. En réalité, un parent éloigné et riche est soudainement arrivé, qu’ils préféreraient que Claire épouse. Au lieu d’être forcée d’épouser ce parent, Claire rejoint un couvent et refuse de parler à nouveau à Newman ou à sa famille.

Malgré sa mauvaise expérience avec les Bellegarde, Newman sent qu’il a une chance de se racheter. Sur son lit de mort, le frère de Claire, Valentin, révèle à Newman un secret dans la famille Bellegarde. Newman cherche des informations sur ce secret et trouve non seulement quelqu’un qui peut valider le fait que la mère et le frère aîné de Claire sont responsables de la mort du père de Claire, mais qui possède également des preuves tangibles du meurtre.

Pendant un moment, Newman se laisse aller à l’idée que les Bellegarde ont peur de lui parce qu’il a découvert leur secret. Newman s’approche d’Urbain avec une copie de la note et menace de rendre le secret public s’il ne permet pas à sa sœur de se marier. Même si son secret est dévoilé, Urbain refuse toujours le mariage. Newman envisage de révéler le secret des Bellegarde, mais sa bonne nature prend le dessus et il se rend compte qu’il ne voit pas l’intérêt de faire quoi que ce soit qui pourrait nuire à la famille. À la fin du roman, cependant, on suggère à Newman qu’il n’a pas exprimé sa position assez fortement pour attirer l’attention des Bellegarde et leur faire comprendre qu’il était sérieux. À ce stade, Newman a déjà laissé tomber la note dans la cheminée et il est trop tard pour la récupérer.



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