L’âge de la révolution: Europe 1789-1848 Résumé et guide d’étude Description


L’âge de la révolution est l’enquête d’Eric Hobsbawm sur l’Europe occidentale entre 1789 et 1848. Les principaux événements couverts au cours de cette période incluent la prise de la Bastille marquant le début de la Révolution française et la publication du Manifeste communiste de Karl Marx, signalant le bouleversement politique généralisé en Europe qui survient en 1848. Hobsbawm divise son livre en deux sections, la première décrivant les événements réels de la période et leurs résultats immédiats, et la seconde examinant les plus grandes transformations qui se produisent.

Les deux événements majeurs de cette période sont la Révolution industrielle qui commence en Grande-Bretagne et la Révolution française et les guerres subséquentes sous Napoléon. Cette « double révolution », comme l’appelle Hobsbawm, transforme non seulement la Grande-Bretagne, la France et le reste de l’Europe, mais a des répercussions économiques et sociales dans le monde entier. Grâce à un commerce accru, la Grande-Bretagne et, dans une moindre mesure, la France, exportent leur nouveau système industriel vers d’autres parties du monde. En politique, la Révolution française est censée inspirer d’autres peuples à s’organiser et à s’élever dans la révolution. Les conquêtes de Napoléon redessinent la carte de l’Europe, et les codes de lois qu’il met en œuvre dans les pays nouvellement conquis transforment le paysage politique.

Plutôt que de rechercher les causes directes de cette double révolution, l’auteur examine les conditions qui rendent possibles des changements aussi énormes et documente les forces de transformation que ces événements ont sur les gens de l’époque. En raison des différences dans les conditions politiques et sociales existantes, différents pays réagissent de différentes manières à ces forces, et Hobsbawm explique pourquoi. Cependant, il établit également des parallèles entre les groupes et les événements dans différents pays, suggérant que ces différentes réponses sont plus étroitement liées qu’il n’y paraît au premier abord.

Mis à part les bouleversements politiques et les progrès de l’industrie et du commerce qui ont émergé à la suite de cette double révolution, Hobsbawm raconte un environnement social qui diminue l’importance de l’aristocratie et permet un progrès économique et social basé sur le talent d’un homme. Une nouvelle classe moyenne émerge, alors que l’ancienne paysannerie agraire se déconnecte de la terre et forme une nouvelle classe de travailleurs pauvres. C’est ce nouvel ordre social qui rend possible l’imagination de nouvelles théories sociales comme le socialisme et le communisme, un fil conducteur que Hobsbawm suit de près à travers la période. Il décrit les germes du nationalisme qui se développeront dans la seconde moitié du XIXe siècle, le classant en grande partie comme un phénomène de classe moyenne soutenu par une floraison d’arts littéraires dans les langues maternelles des différentes régions d’Europe.

Hobsbawm examine également les avancées significatives de la science au cours de cette période, en particulier dans le domaine des sciences sociales, et les réalisations sans précédent dans les arts. Il relie ces avancées aux bouleversements et transformations sociales consécutifs à la double révolution. Hobsbawm conclut le livre en regardant vers l’année tumultueuse 1848, au cours de laquelle l’Europe voit une série de révolutions nationales et la première émergence du communisme.



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