L’aéroport Pearson plafonnera le nombre de vols aux heures de pointe

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L’aéroport international Pearson de Toronto prévoit de limiter le nombre de vols à destination et en provenance de la plus grande plaque tournante aérienne du Canada pendant les périodes de pointe cette année, dans le but d’« aplatir » les crêtes quotidiennes dans les aéroports inondés de passagers.

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L’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto a déclaré qu’elle imposerait une « limite stricte » sur le nombre d’avions commerciaux qui arrivent et partent de Pearson à une heure donnée pendant les vacances de mars et la saison estivale, « répartissant ainsi la demande au cours de chaque journée ».

Il plafonnera également le nombre de passagers pouvant arriver de l’étranger ou partir vers les États-Unis dans un délai de 60 minutes.

En préparation depuis l’automne dernier, les mesures « établissent un équilibre entre les demandes des compagnies aériennes et les capacités des entités dans l’ensemble de l’écosystème aéroportuaire », a déclaré la porte-parole Rachel Bertone dans un communiqué envoyé par courrier électronique. Elle a souligné les pressions sur le service de navigation aérienne Nav Canada ainsi que sur les agences frontalières américaines et canadiennes.

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«Nous avons également limité les vols transfrontaliers pendant des mois pour tenir compte des niveaux de dotation», a-t-elle déclaré, faisant référence aux trois mêmes organisations.

L’autorité aéroportuaire n’a pas précisé quels seront les plafonds.

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Les nouvelles contraintes visent à réduire le trafic aux heures de pointe suite à une augmentation de la demande au printemps et en été ainsi que pendant les vacances d’hiver qui ont éclaté dans le chaos des voyages l’année dernière.

La tourmente comprenait des scènes de halls à bagages débordants, des passagers bloqués, des dizaines de milliers d’annulations de vols et le classement de Pearson comme le pire aéroport majeur au monde pour les retards en juillet, selon le site de suivi FlightAware.

Cette décision intervient également alors que la plus grande compagnie aérienne du pays espère rationaliser le processus de départ grâce à la technologie de reconnaissance faciale.

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Les passagers embarquant sur des vols de Vancouver à Winnipeg peuvent désormais opter pour le service d’identification numérique d’Air Canada, annoncé la semaine dernière. Ils recevront des instructions pour créer une «empreinte faciale» numérique via l’application Air Canada avant d’arriver à l’aéroport.

Les données sont cryptées et stockées uniquement sur le smartphone du client, avec un consentement supplémentaire nécessaire pour que les informations soient utilisées le jour du voyage. Les données du projet pilote biométrique ne seront pas conservées plus de 36 heures, a précisé Air Canada.

Pearson se distingue des trois autres plus grands aéroports du pays – Montréal, Vancouver et Calgary, qui ont tous déclaré à La Presse canadienne qu’ils n’avaient pas l’intention de freiner les surtensions quotidiennes au-delà de leur collaboration normale avec les compagnies aériennes sur les horaires.

«Aéroports de Montréal ne prévoit pas de plafonner le trafic pour les périodes de pointe printemps/été», a déclaré la porte-parole Anne-Sophie Hamel dans un courriel.

« Des réunions de planification et de coordination ont lieu régulièrement. De plus, nous partageons nos prévisions de trafic passagers avec nos partenaires afin qu’ils puissent planifier leurs effectifs, ainsi que leurs opérations, en conséquence.

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