Mise à jour du 22/01/2024 : La version originale de cet article faisait référence par erreur aux cendres d’Arthur C. Clarke se trouvant à bord du Peregrine, mais en fait il s’agissait de son ADN. Il a également placé par erreur les cendres de Gene Rodenberry sur l’atterrisseur Peregrine plutôt que sur la fusée Vulcan, qui continue dans l’espace lointain. Toutes mes excuses pour l’erreur.
L’ADN de la légende de la science-fiction Arthur C. Clarke se trouvait à bord d’un atterrisseur lunaire privé américain qui, après un tir raté sur la lune, est rentré dans l’atmosphère terrestre vendredi et a brûlé en descendant. Le navire transportait les cendres d’ADN parmi celles d’environ 70 personnes, dont les anciens présidents américains George Washington, Dwight Eisenhower et John F. Kennedy, ainsi que le créateur de Star Trek Gene Rodenberry, les acteurs James Doohan (alias Scotty) et Nichelle Nichols (Uhura). ). Les cendres de Rodenberry faisaient auparavant partie d’une mission spatiale de 1997.
La plupart d’entre eux sont maintenant en route vers l’espace lointain, après avoir été enfermés dans la fusée Vulcan qui a initialement lancé l’atterrisseur Peregrine. Cette dernière contenait 70 capsules individuelles, dont l’ADN d’Arthur C. Clarke, avec l’intention de rester encapsulées sur l’atterrisseur lunaire à la surface de la Lune.
L’ADN et les cendres et/ou l’ADN de plusieurs personnalités notables, dont le créateur de « Star Trek » Gene Roddenberry, la star de « Star Trek » Nichelle Nichols et les présidents américains George Washington, Dwight Eisenhower et John F. Kennedy, etc. étaient tous sur Celestis. Enterprise Flight qui est resté à bord de la fusée Vulcan en direction de l’espace lointain
L’atterrisseur lunaire Peregrine d’Astrobotic Technology a été lancé avec succès lundi depuis Cap Canaveral en Floride, mais une fuite de carburant a rendu toute tentative d’atterrissage impossible. L’entreprise estime qu’une valve coincée est à l’origine du problème. Astrobotics a ensuite eu la tâche peu enviable de déterminer la marche à suivre et de s’assurer que Peregrine ne devienne pas un danger spatial.
En coopération avec la NASA, l’engin a été ramené vers la Terre et est rentré dans l’atmosphère vendredi, quelque part au-dessus du Pacifique Sud. En plus des cendres, l’atterrisseur transportait diverses expériences et équipements de la NASA (l’agence spatiale américaine aurait payé à Astrobotic plus de 150 millions de dollars).
Une mise à jour hier a noté Peregrine est resté réactif, mais à 3 h 50 HNE le 19 janvier, il a « perdu la télémétrie » alors que l’atterrisseur rentrait dans l’atmosphère terrestre. « En mettant fin de manière responsable à la mission de Peregrine, nous faisons notre part pour préserver l’avenir », a déclaré la société dans un communiqué.
Peregrine était la première tentative américaine d’alunissage depuis les années 1970, et était également le premier projet réalisé de concert avec le programme Commercial Lunar Payload Services de la NASA (qui fera appel à des entreprises privées pour effectuer des travaux pour la NASA).
« L’exploration spatiale est un jeu d’apprentissage, surtout à ce stade et nous ne devrions pas considérer cela comme un échec ; nous devrions considérer cela comme un incroyable succès technique », dit Sian Cleaver, responsable industriel du projet européen de vaisseau spatial Orion. « À un moment donné, on aurait dit que cette mission était vouée à l’échec, mais une équipe d’ingénieurs et de scientifiques a réussi à travailler ensemble pour résoudre les problèmes et restaurer certaines capacités du vaisseau spatial et finalement le renvoyer vers la Terre. Je pense que c’est en fait assez impressionnant. .
« Nous pouvons en retirer beaucoup de choses, mais en fin de compte, les voyages dans l’espace sont difficiles et nous le constatons ici. »
Cela semble, quelles qu’en soient les intentions, une fin appropriée et quelque peu poétique pour deux géants de la science-fiction : l’un toujours en quête des étoiles, l’autre de retour pour les retrouvailles finales avec notre petit rocher.