dimanche, février 23, 2025

L’administration Trump a expulsé moins de migrants que de fonctionnaires licenciés en janvier, selon un rapport.

Au cours de son premier mois, l’administration Trump a enregistré près de 37 660 déportations, presque le double des réductions d’emplois fédéraux. Malgré des obstacles juridiques, Trump est déterminé à réduire l’immigration illégale et à diminuer la taille du gouvernement. Des sondages montrent un soutien majoritaire pour ses politiques de déportation, tandis que des défis subsistent concernant les réductions d’effectifs, touchant potentiellement 200 000 employés. L’administration prévoit d’intensifier les déportations et de poursuivre ses efforts de réduction des coûts.

Durant son premier mois, l’administration Trump a enregistré un nombre de déportations qui a presque doublé les réductions d’emplois fédéraux, bien que plusieurs de ces réductions soient actuellement confrontées à des obstacles juridiques, selon un rapport récent de Reuters.

Importance de la situation

Le président Donald Trump a mis l’accent sur deux priorités essentielles : la réduction du nombre d’immigrants illégaux aux États-Unis et la diminution de la taille du gouvernement fédéral par le biais de coupes drastiques dans le personnel et les programmes via le Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE).

Dès son premier jour en fonction, il a engagé des mesures de déportation massives, une démarche qui a trouvé un écho favorable parmi les électeurs de divers horizons politiques, tant avant qu’après les élections.

Un sondage réalisé par le New York Times et Ipsos (du 2 au 10 janvier) révèle que 55 % des électeurs approuvent le plan de déportation massive de Trump, tandis que 88 % soutiennent l’expulsion des immigrants sans papiers ayant un passé criminel. Il est largement reconnu, tant par les démocrates que par les républicains, que le système d’immigration nécessite une réforme.

Simultanément, ses efforts pour réduire le nombre d’employés dans les différents départements sont confrontés à des défis juridiques. Récemment, la juge de district Tanya Chutkan a rejeté une tentative des procureurs généraux des États de poursuivre l’administration pour avoir licencié des employés, affirmant que les plaignants n’avaient pas prouvé de préjudice.

Les faits saillants

Un rapport de Reuters, publié samedi, indique que l’administration Trump a réussi à expulser environ 37 660 personnes au cours de son premier mois, selon des données du Département de la Sécurité Intérieure (DHS) qui n’avaient pas été rendues publiques auparavant. Ce chiffre est inférieur à la moyenne mensuelle de 57 000 expulsions et retours durant la dernière année complète de l’administration Biden.

Cela contraste fortement avec le nombre élevé de réductions d’emplois effectuées par l’administration. Bien que ce nombre soit encore en évolution en raison des procédures judiciaires, environ 200 000 employés ont été potentiellement affectés. Certaines de ces réductions pourraient cependant être annulées.

Par ailleurs, le Département de l’Énergie a malencontreusement licencié du personnel essentiel à la sécurité nucléaire, tandis que le Département de l’Agriculture a également mis à pied certains employés chargés de la lutte contre la grippe aviaire.

L’administration a également réussi à convaincre environ 75 000 travailleurs d’accepter des offres de rachat. Cet accord, qualifié de ‘démissions différées’ par le Bureau de la Gestion du Personnel (OPM), offrait aux employés un salaire et des avantages jusqu’au 30 septembre 2025, à condition qu’ils acceptent l’accord d’ici la première semaine de février, tout en continuant à travailler jusqu’à la fin du mois.

Réactions et perspectives

L’activiste conservateur Charlie Kirk a partagé sur X, anciennement Twitter, vendredi : ‘Trump a déporté 37 660 personnes durant son premier mois en fonction. C’est ÉNORME, surtout avec la baisse des rencontres à la frontière, ce qui représente des déportations simplifiées et des chiffres gonflés à l’ère Biden. Ce sont des criminels endurcis et violents.’

Il a ajouté que les responsables de l’administration Trump prévoient une augmentation des déportations dans les mois à venir, avec des initiatives pour intensifier les arrestations et les expulsions, tout en activant des accords avec le Guatemala, El Salvador, le Panama et le Costa Rica pour accueillir des déportés d’autres pays.

Il a également mentionné que Tom Homan demande actuellement 150 milliards de dollars pour renforcer l’application des lois et les expulsions, un budget qui devrait être inclus dans un ‘projet de loi prometteur’. Des déportations massives sont à prévoir.

En outre, l’expulsion accélérée peut se faire en quelques heures dans certains cas, rendant difficile pour les individus de trouver un avocat et de comprendre le processus. Les juges des tribunaux d’immigration doivent toutefois informer les personnes de leurs droits et des recours possibles.

Elon Musk, qui dirige le DOGE, a déclaré lors du Sommet des Gouvernements Mondiaux à Dubaï plus tôt ce mois-ci : ‘Nous devons envisager la suppression de certaines agences plutôt que de laisser des structures inefficaces subsister. Si nous ne traitons pas les causes profondes de la mauvaise gestion, cela permettra à la situation de se détériorer davantage.’

Il a également souligné que ces réductions présentent des risques significatifs pour la stabilité à long terme du gouvernement et de l’économie. Bien que le contrôle des coûts puisse être bénéfique, l’approche actuelle manque de méthodologie et d’analyse d’impact claires. À son avis, la déstabilisation d’agences critiques comme USAID pourrait nuire à la sécurité nationale et aux relations diplomatiques internationales.

Les prochaines étapes

L’administration Trump prévoit d’intensifier ses efforts de déportation, envisageant potentiellement de mener des opérations dans des églises et des écoles, comme l’ont suggéré des responsables plus tôt ce mois-ci.

Le DOGE continuera à rechercher des moyens de réduire ce qu’il perçoit comme du gaspillage et de la fraude au sein du gouvernement fédéral, en ciblant notamment le Département de la Défense et le Département de l’Éducation.

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