La famille d’une victime des attentats du 11 septembre a exprimé son indignation envers l’administration Biden, accusée de modifier sa position sur les accords de plaidoyer pour les suspects. Brett Eagleson, président de 9/11 Justice, a qualifié cette situation de ‘tragédie horrible’, craignant que la peine de mort ne soit pas appliquée. Un juge a confirmé la validité des accords de plaidoyer, tandis qu’une audience est prévue à Guantanamo pour des plaidoyers de culpabilité excluant la peine capitale.
Accords de plaidoyer pour les suspects du 11 septembre
La famille d’une victime des attentats du 11 septembre a récemment exprimé sa profonde indignation envers l’administration Biden, l’accusant d’avoir modifié sa position sur les accords de plaidoyer pour les présumés instigateurs des attaques à des fins politiques. Cela fait suite à une décision d’un juge militaire stipulant que le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, n’avait pas le pouvoir d’annuler ces accords.
Réactions des familles des victimes
Brett Eagleson, président de 9/11 Justice et fils d’une victime, a partagé son indignation lors de l’émission ‘Fox & Friends Weekend’, qualifiant la situation de ‘tragédie horrible’. Les familles des victimes sont outrées par la possibilité que la peine de mort ne soit pas appliquée aux suspects. Les accords de plaidoyer permettraient à trois hommes accusés d’avoir orchestré les attentats de plaider coupables, évitant ainsi la peine capitale.
Selon l’avis du tribunal, qui n’a pas encore été officiellement rendu public, les accords de plaidoyer négociés entre les procureurs militaires et les avocats de la défense sont jugés valides et exécutoires. Le juge a également déclaré qu’Austin avait outrepassé ses prérogatives en tentant de les annuler. Bien que le Pentagone envisage de faire appel à la cour d’appel fédérale du circuit de D.C. pour une révision urgente, aucun document n’avait été déposé jusqu’à mardi après-midi.
Une audience est prévue la semaine prochaine à Guantanamo Bay, Cuba, où Mohammad et deux autres suspects pourraient accepter de plaider coupables lors d’audiences distinctes, avec la peine de mort exclue comme option. Ces accords de plaidoyer, qui font l’objet d’un long processus judiciaire, avaient été finalisés l’été dernier et avaient reçu l’approbation du plus haut responsable de la commission militaire de Guantanamo.