Il y a un peu plus d’un an, les acteurs de la SAG-AFTRA se sont mis en grève contre les grands studios et les streamers d’Hollywood pour diverses raisons, notamment le manque de protection de l’IA. Aujourd’hui, les acteurs sont à nouveau en grève contre les studios de jeux vidéo qui, selon eux, ont refusé d’offrir les mêmes protections de l’IA que celles obtenues par la SAG-AFTRA après la grève de l’année dernière.
« Nous avons conclu des accords avec les studios et les streamers », a déclaré Duncan Crabtree-Ireland, directeur exécutif national de SAG-AFTRA, lors d’une interview avec l’Associated Press. « Nous avons conclu des accords sans grève avec les grandes maisons de disques et avec d’innombrables autres employeurs, qui prévoient un consentement éclairé et une rémunération équitable pour nos membres. Et pourtant, pour une raison quelconque, les sociétés de jeux vidéo refusent de le faire et c’est ce qui va causer leur perte. »
Les membres de SAG-AFTRA ont autorisé une grève la semaine dernière après que les négociations entre le syndicat et les éditeurs de jeux vidéo ont traîné pendant 18 mois sans aboutir à une résolution. Certains des studios avec lesquels les acteurs ont conclu des accords l’année dernière, dont Warner Bros. et Disney, ont également des divisions de jeux vidéo. Mais cela n’a pas conduit à un mouvement en faveur de nouvelles protections pour les acteurs qui prêtent leur voix et leur apparence aux jeux vidéo.
Tant que la grève n’est pas réglée, les acteurs de la SAG-AFTRA ne pourront pas effectuer de travail de doublage pour les sociétés de jeux vidéo. Et pour lancer le premier grand piquet de grève, les acteurs manifestent devant les studios Warner Bros. à Burbank. C’est là que beaucoup d’entre eux ont passé un long été chaud en 2023 avant qu’un accord ne soit finalement conclu pour les acteurs du cinéma et de la télévision l’automne suivant.