L’achat d’une maison coûte jusqu’à 50 % de plus que ce que les Canadiens peuvent se permettre dans de nombreuses grandes villes, selon le directeur parlementaire du budget

La vulnérabilité financière des nouveaux propriétaires dans les villes les plus chères augmente

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La vulnérabilité financière des Canadiens qui ont récemment acheté une maison dans certaines villes canadiennes augmente à mesure que les coûts grèvent de plus en plus le budget des ménages, selon un nouveau rapport du directeur parlementaire du budget.

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Le rapport examine les prix moyens des maisons et la capacité d’emprunt des ménages à Halifax, Québec, Montréal, Ottawa-Gatineau, Toronto, Hamilton, Winnipeg, Edmonton, Calgary, Vancouver et Victoria.

En 2015, lorsque le prix national moyen des maisons était de 413 000 $, les prix dans la plupart des villes canadiennes étaient proches des niveaux abordables, a-t-il déclaré.

Mais dans les années qui ont précédé la pandémie, les prix des maisons à Hamilton, Toronto, Ottawa, Victoria, Halifax et Vancouver se sont «dissociés» de la capacité d’emprunt, passant à 20% au-dessus de ce que le ménage moyen pouvait se permettre.

Le DPB a déclaré qu’au cours de cette période, la population a augmenté beaucoup plus rapidement que la construction de maisons, « ce qui suggère que l’offre ne suivait pas le rythme de la demande, ce qui exerçait une pression à la hausse sur les prix des maisons ».

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À la fin de 2019, le prix national moyen des maisons avait augmenté de 37 % pour atteindre 565 800 $.

La capacité d’emprunt s’est accrue pendant la pandémie, grâce aux taux d’intérêt les plus bas et au soutien du revenu du gouvernement, mais dans plusieurs villes, la flambée des prix des logements a largement dépassé ces gains.

À la fin de 2021, le prix national moyen des maisons (811 700 $) avait grimpé de 43 % par rapport à ce qu’il était avant la pandémie et de 97 % par rapport à janvier 2015.

Le DPB estime que les prix moyens des maisons à Hamilton, Toronto, Halifax et Ottawa sont maintenant de 50 % supérieurs aux niveaux abordables.

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Le prix moyen des maisons à Vancouver, Montréal et Victoria est de 30 à 45 % supérieur au prix abordable.

À Edmonton, Winnipeg et Calgary, les prix des maisons sont à des niveaux abordables ou inférieurs à ceux-ci.

En ce qui concerne 2022 et au-delà, l’étude prévoit que la hausse taux hypothécaires dépassera les augmentations des revenus des ménages, rendant les prix des maisons encore plus inabordables.

« Bien que de nature approximative, nos résultats suggèrent que la vulnérabilité financière des ménages est élevée dans plusieurs RMR pour les ménages qui ont récemment acheté une maison », conclut-il.

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