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OTTAWA — L’ancien ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, se dit très inquiet que le débat public sur la complicité de certains parlementaires dans l’ingérence étrangère ne devienne un « tribunal fantoche ».
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Mendicino a déclaré aujourd’hui lors d’une enquête fédérale sur l’ingérence étrangère qu’il est important de suivre une procédure régulière en vertu de la loi avant de tirer des conclusions hâtives sur la conduite des parlementaires.
Le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement a déclaré en juin que certains élus participaient « à moitié ou délibérément » aux efforts d’États étrangers pour s’ingérer dans la politique canadienne.
L’affirmation brutale du NSICOP, un organisme de surveillance du renseignement composé de députés et de sénateurs qui ont prêté serment au secret, a suscité une vague d’inquiétudes quant au fait que des personnes sciemment impliquées dans des ingérences pourraient toujours être actives en politique.
Mendicino, qui a été ministre jusqu’en juillet de l’année dernière, a déclaré lors de l’enquête que les conseils des responsables de la sécurité non partisans devraient être pris en compte si un parlementaire est soupçonné d’avoir aidé un adversaire étranger.
Le cas échéant, a-t-il ajouté, l’affaire devrait alors être confiée aux forces de l’ordre.
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