La victoire de Dabrowski à l’US Open marque le point culminant de la carrière du Canadien

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MONTRÉAL — Trois jours après avoir conquis Flushing Meadows, Gabriela Dabrowski a encore du mal à croire ce qu’elle a accompli.

La joueuse de tennis de 31 ans originaire d’Ottawa et sa partenaire de jeu, Erin Routliffe, ont battu Laura Siegemund et Vera Zvonareva 7-6 (9), 6-3 pour remporter le titre du double féminin à l’US Open.

« C’est clair que cela compte beaucoup pour moi. C’est même un peu surréaliste que cela m’arrive », a-t-elle déclaré mercredi.

« J’ai atteint la finale à Wimbledon en 2019, donc j’en suis passé très près. Mais me retrouver dans une autre finale et pouvoir gagner avec un autre Canadien… c’est vraiment remarquable.»

Routliffe est née en Nouvelle-Zélande et concourt maintenant en tant que Kiwi, mais elle a grandi à Caledon, en Ontario, et s’est entraînée au Centre national de tennis de Montréal.

Dabrowski a remporté deux titres en double mixte lors d’épreuves du Grand Chelem _ en 2017 à Roland-Garros et en 2018 à l’Open d’Australie. Elle considère cependant la victoire de dimanche sur le dur de New York comme sa plus grande réussite.

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« Oui, c’est plus grand que le double mixte, où les équipes se constituent souvent à la dernière minute », dit-elle sans hésiter. « Il y a plus de candidatures et la concurrence est plus forte. »

Dabrowski, vainqueur du double WTA à Toronto (2021) et Madrid (2022) avec sa partenaire brésilienne Luisa Stefani, n’aura pas beaucoup de temps pour célébrer cette victoire. Elle partira vendredi pour le Guadalajara Masters avant d’enchaîner sur deux tournois en Asie.

Elle fera également partie de la Coupe Billie Jean King plus tard cet automne.

A moyen terme, c’est toutefois les JO de Paris 2024 qu’elle vise.

Dabrowski, qui a participé aux Jeux olympiques d’été de Rio de Janeiro (en 2016, avec Eugénie Bouchard) et de Tokyo (en 2021, avec Sharon Fichman), aimerait ajouter une médaille olympique à son palmarès.

« C’est mon objectif principal et j’espère y arriver. Je veux gagner une médaille pour le Canada », a-t-elle révélé.

Et pourquoi pas avec Leylah Fernandez ?

« Il faudra attendre après Roland Garros l’année prochaine pour voir si nous avons le classement nécessaire pour y participer. Si Leylah se qualifiait, j’adorerais jouer avec elle. Ce serait un rêve devenu réalité », a ajouté Dabrowski.

Cela pourrait également être un duo de rêve pour le Canada.

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