dimanche, janvier 19, 2025

La vague

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Cette histoire a été incluse dans un recueil de premières histoires intitulé Semis de printemps. Lorsque l’ami et mentor d’O’Flaherty, le critique Edward Garnett, lui a suggéré d’écrire sur les sujets qui lui étaient familiers, il s’est naturellement tourné vers le paysage de son enfance : les îles d’Aran. Nombre de ses nouvelles sont des descriptions graphiques de la vie paysanne sur ces rochers presque stériles, tandis que les êtres humains luttent contre les éléments impitoyables de la nature. Il y a aussi des histoires, neuf d’entre elles dans ce recueil, qui ont trait aux animaux et à leur traitement par les êtres humains. Dans « La Vague », cependant, il n’y a ni personnages humains ni personnages animaux, mais une partie de la nature contre une autre.

Liam O’Flaherty est devenu célèbre grâce à ses romans, notamment Famine et L’informateur, Mais sa réputation littéraire repose davantage sur ses nouvelles. Frank O’Connor, un autre grand auteur de nouvelles irlandais, dit dans son livre A Short History of Irish Literature que « le grand O’Flaherty des nouvelles est un homme sans idéaux ni opinions, préoccupé uniquement par les « faits ». » « La Vague » n’est guère plus, du moins en apparence, qu’une récitation de faits par un journaliste apparemment objectif. À marée haute, de petites vagues isolées sont remplacées par une vague géante qui détruit une falaise affaiblie. Il n’y a ici que peu de choses qui pourraient nous conduire à de grandes conclusions sur la vie ou à des « vérités universelles ».

Pourtant, si l’on s’intéresse à la prose descriptive, on voit un artiste à l’œuvre. Le récit commence par une description de la falaise, statique et immobile. Il se poursuit par une description de la mer juste avant la marée haute, violente et agitée. Il se termine par une description de la mer à marée haute et de la vague unique et unie qui vient s’écraser et détruire la falaise. Le lecteur a la possibilité de manœuvrer dans cette histoire. Est-ce la vague ou la falaise qui doit être lue comme le protagoniste ? Est-ce la destruction ou une restructuration naturelle ? Les histoires d’O’Flaherty ne proposent pas de réponses mais, comme l’a dit Anton Tchekhov, c’est le but des histoires, elles posent correctement la question.

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