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Le travail à distance a peut-être atteint son apogée au Royaume-Uni alors que le relâchement du marché du travail redonne le pouvoir aux employeurs, selon une étude de LinkedIn.
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En septembre, 12% des emplois britanniques annoncés sur le site étaient à distance, contre 16% en janvier, car les employeurs «paranoïaques» s’inquiètent de la productivité du travail à domicile, a déclaré Josh Graff, directeur général de LinkedIn pour l’EMEA et Amérique latine.
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La société a également constaté que trois patrons sur quatre au Royaume-Uni craignaient que le ralentissement économique actuel ne les oblige à revenir au travail flexible, dans une enquête mondiale auprès d’environ 3 000 cadres supérieurs de grandes organisations.
Le pouvoir « revient aux employeurs à mesure que l’embauche ralentit », a déclaré Graff à Bloomberg Radio. « C’est certainement un marché du travail tendu, mais il commence à se relâcher et l’incertitude économique commence à menacer les progrès de la pandémie que nous avons vus au cours des deux dernières années. »
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L’incertitude économique commence à menacer les progrès de la pandémie que nous avons constatés au cours des deux dernières années
Josh Graff
Malgré la baisse du pourcentage de travail à distance et hybride annoncé, il est toujours populaire auprès des candidats, a déclaré Graff. Il a noté que même si seulement 12% des emplois annoncés étaient à distance, ils ont reçu 20% de toutes les candidatures. Graff a décrit cela comme une « déconnexion croissante entre ce que veulent les professionnels et ce que les employeurs offrent ».
Certaines entreprises réduisent déjà le travail flexible pour les employés existants, Bank of America Corp. indiquant à ses employés des marchés mondiaux qu’ils ne peuvent travailler à domicile que deux jours par mois.
Graff a ajouté que le personnel et les patrons ne sont pas non plus d’accord sur l’efficacité du travail à domicile, avec une « paranoïa » quant à la quantité de travail effectuée. Une étude de Microsoft Corp. a révélé que 80 % des responsables estimaient que leurs équipes étaient moins productives lorsqu’ils n’étaient pas au bureau. Environ 85% des managers craignent de ne pas pouvoir dire si les employés en font assez, tandis que 87% des travailleurs disent que leur productivité est très bonne, a constaté Microsoft.