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La Banque Toronto-Dominion a dépassé les estimations des analystes concernant une augmentation de ses revenus due à la solidité de son unité de marchés financiers et à la croissance des prêts et des dépôts dans les activités de détail nationales du prêteur.
Le prêteur a gagné 2 dollars par action sur une base ajustée au cours du premier trimestre fiscal, a-t-il déclaré dans un communiqué du 29 février, devant l’estimation moyenne de 1,94 dollars des analystes dans une enquête Bloomberg. Il a déclaré un chiffre d’affaires total de 13,7 milliards de dollars pour les trois mois jusqu’en janvier, dépassant les prévisions de 12,2 milliards de dollars.
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Toronto-Dominion, qui a acquis la banque d’investissement américaine Cowen Inc. en mars dernier, a rejoint sa rivale la Banque Royale du Canada pour bénéficier de l’aide des marchés financiers. Plus tôt cette semaine, la Banque Royale a également publié des résultats supérieurs aux estimations des analystes, la performance plus forte que prévu des marchés financiers et de la gestion de patrimoine ayant contrebalancé une augmentation des provisions pour pertes sur prêts et une hausse des dépenses.
À Toronto-Dominion, les provisions pour pertes sur créances ont totalisé 1 milliard de dollars, soit plus que les 944,1 millions de dollars prévus par les analystes.
Le prêteur canadien a enregistré une charge de 411 millions de dollars avant impôts liée à une cotisation spéciale de la Federal Deposit Insurance Corp. des États-Unis liée aux faillites bancaires. La Banque Royale, la Banque Canadienne Impériale de Commerce et la Banque de Montréal ont enregistré des charges similaires pour le trimestre.
TD fait l’objet d’une enquête du ministère américain de la Justice concernant les lacunes liées à ses pratiques anti-blanchiment d’argent qui ont contribué à l’abandon l’année dernière de son projet d’acquisition de First Horizon Corp., basée à Memphis. Il pourrait être condamné à une amende comprise entre 500 millions et 1 milliard de dollars, selon les estimations des analystes.
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Pour aider à maîtriser les dépenses, le prêteur a comptabilisé une charge de restructuration avant impôts de 363 millions de dollars au quatrième trimestre et a enregistré 291 millions de dollars supplémentaires au premier trimestre.
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Mais ces économies ne se répercuteront ni cette année ni en 2025, car la banque s’est engagée à augmenter ses dépenses en matière d’infrastructure de risque et de contrôle. « On peut raisonnablement supposer que ces besoins d’investissement sont un autre effet d’entraînement des problèmes de réglementation des banques aux États-Unis », a écrit Meny Grauman, analyste à la Banque de Nouvelle-Écosse, dans un rapport de recherche la semaine dernière.
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