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La taxe de l’Alberta sur les émissions industrielles de dioxyde de carbone triplera d’ici 2030 afin de suivre le rythme du calendrier fédéral de tarification du carbone, selon un décret publié jeudi décrivant des changements radicaux au programme d’innovation technologique et de réduction des émissions (TIER) de la province.
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Les grands émetteurs de l’Alberta paient actuellement 50 $ par tonne d’émissions de CO2. La taxe carbone passera à 65 $/tonne en 2023, augmentant de 15 $ chaque année jusqu’à atteindre 170 $/tonne en 2030.
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La hausse de la taxe sur le carbone était nécessaire pour mettre le régime de tarification du carbone de l’Alberta en conformité avec les normes fédérales minimales ou faire face à l’imposition d’un programme fiscal fédéral de « filet de sécurité ». Ottawa a indiqué le mois dernier qu’il avait conclu des accords avec la plupart des provinces sur une redevance sur les carburants à la consommation et une taxe sur les grands émetteurs, y compris l’Alberta, qui a certaines des émissions les plus élevées au pays en raison de l’industrie pétrolière et gazière.
Maintenir le système TIER de l’Alberta, vieux de 15 ans, même avec l’escalade de la taxe sur le carbone, était la bonne chose à faire pour les entreprises qui ont déjà comptabilisé les coûts plus élevés dans leurs bilans, a déclaré la ministre de l’Environnement de l’Alberta, Sonya Savage, dans une entrevue.
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« C’est une bonne nouvelle pour la province », a déclaré Savage. « Nous conservons le système d’échange de droits d’émission et le système de tarification du carbone pour les gros émetteurs industriels en Alberta, ce qui permet le marché de la compensation et le marché du crédit, et c’est ce que l’industrie voulait que nous fassions. »
Le renouvellement du TIER a renforcé certaines exigences et créé un nouveau crédit de séquestration pour les entreprises qui mettent en œuvre une technologie de capture, d’utilisation et de stockage du carbone.
Les entreprises seront autorisées à convertir les crédits de séquestration en ce qu’on appelle une «tonne de reconnaissance de capture». Ceux-ci peuvent être utilisés par les installations qui capturent le CO2 pour réduire leurs émissions réglementées cette année-là en fonction de la quantité de tonnes de reconnaissance de capture qu’elles convertissent, selon la province.