La carrière d’Anna May Wong a décollé dans les années 1920, l’une des époques les plus xénophobes remplies de haine anti-asiatique généralisée, alors que la loi sur l’exclusion des Chinois, qui interdisait les travailleurs chinois immigrés aux États-Unis, était pleinement en vigueur. Malgré tout, Wong a prospéré en tant que superstar hollywoodienne, une figure pionnière qui continue d’inspirer des générations d’acteurs AAPI. Alors qu’elle était une artiste puissante, elle a malheureusement été confrontée à des quantités ridicules de sectarisme. En 1935, Wong s’est vu refuser le rôle principal du personnage chinois O-Lan dans « The Good Earth » de Pearl S. Buck, MGM choisissant à la place de lancer Luise Rainer en yellowface – une pratique méprisable qui a duré bien trop longtemps.
« Pourquoi est-ce que l’écran chinois est presque toujours le méchant de la pièce, et un méchant si cruel – meurtrier, perfide, un serpent dans l’herbe », a déclaré Wong dans une interview de 1933 avec le Los Angeles Times. « Nous ne sommes pas comme ça. » Malgré sa beauté indéniable, Wong n’a jamais été en mesure de jouer un rôle principal romantique car le code Hays interdisait toute forme de baiser interracial ou d’intimité montrée à l’écran. Ventris Gibson, le directeur de l’US Mint, a salué Wong dans le communiqué de presse comme « un défenseur courageux qui s’est fait le champion d’une représentation accrue et de rôles plus multidimensionnels pour les acteurs américains d’origine asiatique ».
Bien qu’il y ait eu des progrès certains dignes de reconnaissance pour la représentation de l’AAPI, que son honneur soit un rappel continu pour soutenir le talent artistique de l’AAPI et combattre la haine anti-asiatique.