jeudi, novembre 21, 2024

La souris la plus agaçante que j’ai jamais eue, mais je l’adore malgré tout.

L’acquisition de la souris Razer Naga V2 Pro a été une expérience marquée par des attentes initiales élevées et une courbe d’apprentissage significative. Bien qu’elle soit considérée comme l’une des meilleures souris de jeu, son utilisation demande du temps pour s’adapter aux multiples boutons et à la configuration. Le Razer Naga V2 Pro offre une personnalisation avancée avec des plaques interchangeables et une technologie de programmation sophistiquée, mais sa prise en main peut sembler complexe pour les nouveaux utilisateurs.

Lorsque j’ai décidé d’acquérir la souris Razer Naga V2 Pro, je pensais que l’amour serait immédiat et que je savais à quoi m’attendre. Un mois plus tard, je réalise avec certitude que j’avais sous-estimé ces deux aspects.

Malgré ses deux ans d’existence, le Razer Naga V2 Pro est encore perçu comme l’une des meilleures souris de jeu sur le marché. Après l’avoir utilisée, je suis tout à fait d’accord. Attention toutefois : cette souris présente indéniablement une courbe d’apprentissage, que j’ai découverte à mes dépens.

Une première expérience inédite

Il est vrai que je prends un peu de retard en rejoignant l’aventure Razer Naga. Le concept de la souris dotée de 12 boutons n’est plus une nouveauté depuis longtemps, avec des modèles sur le marché depuis 2009. Néanmoins, je n’avais jamais eu l’occasion d’en posséder une jusqu’à récemment.

Destinée principalement aux joueurs MMO, la Razer Naga a vu le jour à une époque où j’étais plongé dans World of Warcraft : Wrath of the Lich King. J’aurais pu bénéficier d’une Naga, mais son prix élevé (j’ai déboursé 160 $, bien qu’elle soit affichée à 180 $) et la multitude de boutons me semblaient intimidants.

Le Razer Naga V2 Pro représente ainsi ma première expérience avec cette souris MMO emblématique. Bien que ce ne soit pas ma première souris Razer, c’est la première fois que je ressens réellement que j’explore quelque chose de nouveau. Mes impressions se concentreront donc non seulement sur le V2 Pro, mais aussi sur l’héritage des souris Razer Naga dans son ensemble.

Il y a beaucoup à découvrir ici. Bien que le Razer Naga V2 Pro soit théoriquement plug-and-play, en pratique, il s’avère que ce n’est pas le cas.

Une découverte mitigée

Mon enthousiasme initial pour le Razer Naga V2 Pro a rapidement laissé place à des doutes. Certaines caractéristiques ne m’ont pas convaincu dès le départ, mais avec le temps, je suis parvenu à surmonter la plupart de mes réticences.

Avant d’aborder les détails, examinons les spécifications clés.

Le Razer Naga V2 Pro est une souris sans fil haut de gamme, et ses caractéristiques le prouvent. Elle dispose de trois plaques latérales interchangeables à chaud : une avec deux boutons standards, une autre avec six, et enfin celle avec 12 boutons. Cela offre jusqu’à 20 boutons programmables, et le V2 Pro est équipé de la molette de défilement HyperScroll Pro, qui propose six préréglages et un mode personnalisable. Grâce à la technologie Hypershift de Razer, vous pouvez même doubler le nombre d’entrées programmables, un sujet dont je parlerai plus en détail plus tard.

La souris est fournie avec un dongle sans fil 2,4 GHz, et une fois connecté, vous êtes prêt à l’utiliser. Pour la configurer, il vous faut le logiciel Razer Synapse, que j’avais déjà installé grâce à mon clavier Razer ; sinon, vous serez invité à le télécharger.

Lors de mes premières impressions en tenant la souris, j’ai trouvé qu’elle était assez lourde, et ma main semblait légèrement petite pour elle. J’étais conscient qu’elle n’était pas spécialement conçue pour les petites mains, mais j’ai fait le choix de l’acheter malgré tout. Malgré son poids et sa taille, elle reste confortable pour un usage général, bien que le nombre de boutons à portée de main m’ait demandé un certain temps d’adaptation. J’utilise une prise en paume, et la souris s’avère bien adaptée à ce style, même si je pense qu’une prise en griffe conviendrait également aux mains plus grandes.

Je dois reconnaître à Razer que le changement des plaques latérales est un jeu d’enfant. En vérité, j’ai rencontré plus de difficultés à débrancher le câble de charge qu’à changer la plaque à 12 boutons pour celle à deux boutons. Le câble de charge était même un peu récalcitrant à déconnecter.

Cependant, malgré cette facilité d’utilisation, j’ai ressenti des regrets d’acheteur. Au premier abord, la souris ne m’a pas convaincu. Elle était plus lourde que prévu, un brin encombrante, et il devenait clair que configurer les touches prendrait plus de temps que je ne l’avais imaginé.

Les étapes d’apprentissage avec le Naga

Un aspect souvent négligé dans les critiques de cette souris, que j’ai pourtant parcourues en grand nombre, est que le temps nécessaire pour la configurer n’est qu’une partie de l’équation. Il faut également du temps pour s’habituer à son utilisation. Je souhaite aborder ce sujet, car c’est probablement ce qui m’a demandé le plus d’adaptation. Encore une fois, cela s’applique plus au concept du Naga qu’au Razer Naga V2 Pro en particulier, mais les novices pourraient rencontrer les mêmes défis que moi.

Commencer est simple en théorie, mais en pratique, c’est une autre histoire. J’ai directement opté pour la version à 12 boutons, pensant naïvement que je deviendrais un expert en un rien de temps. (Spoiler alert : je n’étais absolument pas un expert en une heure.)

Sans quelques ajustements dans Synapse, les boutons de pouce ne sont d’aucune utilité. Je me suis donc mis à les lier à certaines touches du clavier pour les rendre fonctionnels lors des jeux. La plupart des jeux ne reconnaissent pas ces touches latérales, rendant cette transition nécessaire.

Un processus que je pensais rapide s’est finalement étalé sur presque une heure, car je jonglais avec les liaisons. Je ne peux pas critiquer le logiciel en lui-même : il est assez intuitif. Cependant, personne ne vous avertit de la difficulté à choisir les liaisons appropriées.

Le panneau latéral dispose de 12 liaisons distinctes, et vous pouvez doubler le nombre d’entrées programmables grâce à…

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