La Source par James A. Michener


La source est le Magnum Opus de James Michener. Il présente une vision et une portée étonnantes, avec une belle exploration de la culture et de l’histoire juives.

Le livre est extrêmement long – plus de 500 000 mots (plus de 1 200 pages, en petits caractères) et couvre l’histoire pré-judaïque, proto-judaïque/hébraïque et judaïque remontant à ca. 10 000 avant JC

Une grande partie de ce que je sais sur la culture et l’histoire juives vient de ce livre (triste peut-être, mais vrai). Comme certains de mes amis le disent, les romans historiques sont un excellent moyen de lire l’histoire.

Ce roman est stru

La source est le Magnum Opus de James Michener. Il présente une vision et une portée étonnantes, avec une belle exploration de la culture et de l’histoire juives.

Le livre est extrêmement long – plus de 500 000 mots (plus de 1 200 pages, en petits caractères) et couvre l’histoire pré-judaïque, proto-judaïque/hébraïque et judaïque remontant à ca. 10 000 avant JC

Une grande partie de ce que je sais sur la culture et l’histoire juives vient de ce livre (triste peut-être, mais vrai). Comme certains de mes amis le disent, les romans historiques sont un excellent moyen de lire l’histoire.

Ce roman est structuré comme suit :

L’histoire s’ouvre lors d’une fouille archéologique dans un « tell » – une ancienne ville abandonnée depuis longtemps, en Israël. Cela ressemble à un monticule, car les villes anciennes – les villes, en fait, puisque les dimensions principales sont d’environ 1000′ x 1000′, ont été construites sur les décombres laissés par ses habitants plus âgés. Ce qui reste est une riche collection d’artefacts, de vieux bâtiments, de temples, etc.

Quinze artefacts se trouvent dans une tranchée d’essai s’étendant de la couche supérieure au substrat rocheux – chacun à un niveau différent. Le niveau le plus profond – correspondant à ca. 10 000 avant JC – contient un outil à main en obsidienne. Le niveau le moins profond – env. 1600 après JC – contient une pièce de monnaie.

Michener raconte une histoire pour chaque artefact – et son temps correspondant dans l’histoire. Pris en sandwich entre les récits historiques, il y a un récit en cours, entourant principalement la fouille. Dans le récit en cours, Michener explore de nombreux aspects de la culture juive – le sionisme, les mystiques, la longue tension entre les mondes arabe et juif, et d’autres aspects du monde juif. Grâce à ce livre, je sais quelque chose sur les Ashkénazes et les Sépharades.

Michener fait un si bon travail avec le moderne qu’il est difficile de dire lequel est le plus fascinant : le moderne ou l’ancien.

Dans les contes anciens, vous vous familiariserez avec les religions païennes pré-hébraïques, le christianisme primitif, les croisades, la domination romaine, la culture musulmane et les premières tentatives rabbiniques d’interpréter la Torah. Michener insère même Josèphe dans l’une des histoires où la ville est assiégée. Bien sûr, il s’évade et vit pour écrire ses histoires.

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Je n’ai lu que quelques romans de James Michener, ses mémoires et son récit de voyage « Iberia ». Tant pis pour les divulgations – « La Source » présente une vision époustouflante avec un si vaste balayage historique qu’il doit s’agir de son Magnum Opus.

Le livre est un arrêt de porte, composé de plus de 500 000 mots, il occupe plus de 1 200 pages en petits caractères, au format «papier de poche» et couvre l’histoire préjudaïque, proto-judaïque/hébraïque et judaïque remontant à environ 10 000 av.

L’histoire s’ouvre lors d’une fouille archéologique du début des années 60 à « dire » Makor (en hébreu pour « source ») – une ancienne ville abandonnée depuis longtemps en Israël. Cela ressemble à un monticule, puisque la cité antique (la ville, en fait, puisque le monticule mesure 1000′ x 1000′) a été construite sur les décombres laissés par des générations d’habitants. Ce qui reste est une riche collection d’artefacts, de bâtiments, de greniers, de temples, d’écuries, parmi les accessoires de la civilisation.

Quatorze artefacts se trouvent dans une tranchée d’essai s’étendant de la couche supérieure à soixante-dix pieds jusqu’au substrat rocheux. L’objet le plus profond est un outil à main en obsidienne. Le moins profond est une pièce de monnaie. Trouvé sur le dessus se trouve une balle – l’artefact numéro quinze.

Michener raconte une histoire impliquant chaque artefact et son temps correspondant dans l’histoire. Pris en sandwich entre les contes historiques se trouve un conte contemporain en cours, principalement situé dans la fouille. Ici, Michener explore le monothéisme primitif, le Talmud, les mystiques, les pratiques juives actuelles et le sionisme. Il oppose deux sous-groupes juifs majeurs, les Ashkénazes et les Sépharades.

Vous vous familiariserez d’abord avec les religions pré-hébraïques, le christianisme primitif et la domination romaine, suivis des croisades, de la culture musulmane et des premières tentatives rabbiniques d’interprétation de la Torah. Dans un conte du début de l’ère chrétienne impliquant un siège romain de Makor Michener insère Josèphe, un personnage historique connu pour ses histoires.

L’histoire moderne explore la culture juive en détail. Michener oppose les Ashkénazes aux Sépharades, le conflit toujours non résolu entre les Israéliens non-croyants et les Juifs orthodoxes. Il explique pourquoi ces non-croyants étudient néanmoins encore la Torah en hébreu. Il décrit la longue tension entre Arabes et Juifs.

Ce qui en a fait un best-seller et non un traité académique oublié depuis longtemps, ce sont les intrigues vives de Michener impliquant des conflits familiaux intemporels parmi les innombrables invasions et défenses de Makor. Le conte moderne a une histoire d’amour dans laquelle un archéologue courtise un autre.

Une grande partie des premiers conflits implique le choc de la culture juive relativement rigide avec d’autres et au sein de la « tribu ». Les Juifs têtus refusent de se soumettre à la religion parrainée par l’État. Un rabbin avec un mauvais jugement applique la lettre de la Torah. Le désir d’assimilation d’un jeune juif va très mal. Un bâtard juif se voit offrir le salut par le christianisme « facile ».

Le roman se termine par la défense de l’Israël naissant qui rivalise avec n’importe quel récit d’héroïsme dans la guerre.



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