lundi, décembre 23, 2024

La société française de capital-risque Frst atteint la première clôture de 80 millions de dollars pour son nouveau fonds d’amorçage

Frst, la société de capital-risque parisienne sans voyelle dans son nom, est en train de lever son deuxième fonds. La société a déjà atteint un premier closing de 72 millions d’euros (près de 80 millions de dollars au taux de change d’aujourd’hui).

Et s’il y a une chose à dire sur ce nouveau fonds, c’est que pour Frst, c’est comme d’habitude. Comme son nom l’indique, Frst vise à être la première société de capital-risque à investir dans une startup technologique.

Frst me dit même qu’environ la moitié des termsheets de la société de capital-risque sont envoyées avant que les startups ne soient constituées. L’entreprise a décidé de conserver exactement la même formule avec des capitaux frais à investir au cours des prochaines années.

L’équipe dirigée par Pierre Entremont et Bruno Raillard s’est rencontrée alors qu’ils travaillaient pour Otium Venture au sein du family office de Pierre-Edouard Stérin. En 2019, l’équipe a créé sa propre société de capital-risque et a levé le fonds initial Frst (appelé Frst 2). À l’époque, Frst avait levé 90 millions d’euros (près de 100 millions de dollars au taux de change actuel).

Avec le nouveau fonds d’aujourd’hui appelé Frst 3, la société d’investissement s’attend à atteindre la limite supérieure de 100 millions d’euros (110 millions de dollars). Frst a déjà obtenu des financements du Fonds Européen d’Investissement, du Fonds National d’Amorçage 2 de Bpifrance, d’Axa Venture Partners et d’Isomer. Plusieurs investisseurs individuels investissent également dans le fonds lui-même, tels que des entrepreneurs travaillant pour Payfit, Owkin, Shippeo, Pigment, Electra, Supercell, Wolt, Aiven et Homa Games.

Bien que Frst ne se concentre pas sur une verticale en particulier, la société estime qu’il y aura de nombreuses opportunités d’investissement intéressantes dans les années à venir en raison de l’essor de l’intelligence artificielle.

« Les évolutions rapides observées dans le domaine de l’Intelligence Artificielle ces derniers mois et les ruptures qu’elles engendrent constituent un contexte extrêmement favorable aux startups. Du travail à la médecine, en passant par la défense, l’éducation ou la gestion des ressources naturelles, l’économie et la société dans son ensemble s’apprêtent à subir des mutations sans précédent », a déclaré Pierre Entremont dans un communiqué.

Au total, si vous incluez le fonds initial de 44 millions d’euros d’Otium Venture, l’équipe Frst a plus de 200 millions d’euros d’actifs gérés ou conseillés (219 millions de dollars). Avec cette métrique, Frst dit qu’il est désormais le plus grand fonds d’amorçage spécifiquement axé sur les startups françaises.

« La France est particulièrement bien positionnée pour jouer un rôle de premier plan dans cette révolution à venir, notamment grâce à sa production de talents techniques de haut niveau. C’est pourquoi l’Intelligence Artificielle a toujours été une thématique très présente dans nos investissements, avec par exemple Owkin ou Doctrine il y a 7 ans. Nous avons également déjà réalisé plusieurs investissements avec Frst 3 dans des équipes à la qualité technique remarquable », a déclaré Bruno Raillard dans un communiqué.

L’équipe Frst a investi dans des dizaines de startups, telles que Pigment, Electra, Poolside, Doctrine, Payfit, Shippeo et Owkin. Avec son nouveau fonds, elle prévoit d’investir entre 1 et 3 millions d’euros dans une trentaine d’entreprises.

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