jeudi, novembre 14, 2024

La Semaine de la critique de Venise dévoile sa programmation, dont un documentaire « Homegrown » sur un groupe de partisans suprémacistes blancs de Donald Trump Plus de Variety Les plus populaires À lire absolument Inscrivez-vous aux newsletters de Variety Plus de nos marques

Le documentaire « Homegrown », du journaliste et cinéaste américain Michael Premo, qui suit un groupe de partisans suprémacistes blancs de Donald Trump depuis la campagne électorale de 2020 jusqu’à l’attaque du Capitole américain, fait partie des titres qui seront présentés en première mondiale à la Semaine de la critique du Festival du film de Venise.

Né à Brooklyn, Premo a joué un rôle important dans les efforts de réponse aux ouragans d’Occupy Wall Street et d’Occupy Sandy.

Le film d’ouverture hors compétition de la section dédiée aux premières œuvres est « Planet B » de la réalisatrice française Aude Léa Rapin, un film de science-fiction cyberpunk avec Adèle Exarchopoulos (« La Vie d’Adèle ») sur un groupe d’activistes politiques en France en 2039 qui, poursuivis par l’État, disparaissent sans laisser de trace pour se réveiller « piégés dans un monde totalement inconnu », selon le synopsis fourni.

Outre « Homegrown », la compétition de sept films comprend le drame italien « Anywhere Anytime », réalisé par le réalisateur iranien Milad Tangshir. Le film s’inspire du « Voleurs de bicyclettes » de Vittorio De Sica et raconte l’histoire d’un jeune immigré clandestin vivant à Turin qui commence à travailler comme livreur de nourriture jusqu’à ce que son vélo soit volé.

Le réalisateur vietnamien Dương Diệu Linh est en compétition avec « Don’t Cry, Butterfly », qui raconte l’histoire d’une employée d’une salle de mariage qui découvre que son mari la trahit en direct à la télévision ; la cinéaste franco-américaine Alexandra Simpson fait ses débuts avec le drame atmosphérique se déroulant en Floride « No Sleep Till » ; et le cinéaste franco-britannique Jethro Massey fait ses débuts avec « Paul et Paulette prennent un bain », une comédie romantique sur un jeune photographe américain et une Française ayant un goût pour le macabre qui se lancent dans un road trip morbide.

La compétition sera complétée par la tragi-comédie « Peacock » du cinéaste autrichien Bernhard Wenger, avec l’acteur allemand Albrecht Schuch (« À l’Ouest, rien de nouveau »), et le film allégorique égyptien « Perfumed With Mint », qui marque les débuts de réalisateur du directeur de la photographie égyptien Mahammed Hamdy (« The Square »), lauréat d’un Emmy.

Le film de clôture hors compétition est le thriller au rythme effréné « Little Jaffna » du réalisateur français Lawrence Valin, qui se déroule dans les rues et les quartiers au cœur de la communauté tamoule parisienne.

Décrivant sa sélection, la déléguée générale de la Semaine de la critique de Venise, Beatrice Fiorentino, a déclaré que les films représentent un large éventail d’œuvres qui comprennent « à la fois le cinéma de genre et le cinéma d’art et d’essai » et emploient un « style réaliste, documentaire, parfois ironique » ou « utilisent souvent de manière métaphorique le prisme du réalisme magique ».

Tous les films présentés à la Semaine de la critique de Venise seront en compétition aux côtés des titres de la sélection officielle pour le prix Lion du futur du festival, doté de 100 000 dollars.

La sélection officielle du Festival du Film de Venise sera dévoilée mardi. La 81e édition du Festival du Film de Venise se déroulera du 28 août au 7 septembre.

CONCOURS

« N’importe où, n’importe quand », Milad Tangshir (Italie)

« Ne pleure pas, papillon », Dương Diệu Linh (Vietnam, Singapour, Philippines, Indonésie)

« Homegrown », Michael Premo (États-Unis)

« No Sleep Till », Alexandra Simpson (États-Unis, Suisse)

« Paul et Paulette prennent un bain », Jethro Massey (Royaume-Uni)

« Paon », Bernhard Wenger (Autriche, Allemagne)

« Parfumé à la menthe », Muhammed Hamdy (Égypte, France, Tunisie)

HORS COMPÉTITION

Film d’ouverture : « Planète B », Aude Léa Rapin (France, Belgique)

Film de clôture : « Little Jaffna », Lawrence Valin (France)

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