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Près d’un mois jour pour jour après que le ministère de la Santé du Québec a officiellement annoncé la fin de l’éclosion de mpox au Québec, de nouveaux cas sont apparus à Montréal, rapporte la santé publique.
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Dans une mise à jour de son « appel à la vigilance », la Direction régionale de santé publique de Montréal a révélé jeudi qu' »après plusieurs mois sans déclaration de nouveaux cas » dans la métropole, deux cas confirmés en laboratoire ont été signalés depuis le 17 mars.
Cette maladie infectieuse, anciennement connue sous le nom de monkeypox, touche de manière disproportionnée les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. On pense que les deux cas récemment signalés sont liés à des hommes qui se sont rendus dans des pays où la transmission locale est bien documentée.
Si l’épidémie était considérée comme terminée à Montréal et à Québec, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient qu’il s’agit d’une « urgence de santé publique de portée internationale ».
Selon les informations fournies par la santé publique de Montréal, les deux personnes récemment infectées avaient reçu au moins une dose du vaccin préventif Imvamune, qui réduit le risque de contracter la maladie et de développer des complications graves.
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Le virus se transmet par contact direct de la peau ou des muqueuses avec les lésions d’une personne infectée ou ses fluides biologiques. Il peut également être transmis par des gouttelettes respiratoires lors de contacts étroits prolongés.
Les principaux symptômes sont la fièvre, les maux de tête, la fatigue, les frissons, les courbatures et l’inflammation des glandes, suivis de l’apparition d’éruptions cutanées sur le visage et ailleurs sur le corps. Ces éruptions cutanées peuvent être très douloureuses.
Entre mai et octobre 2022, 400 cas probables et confirmés de mpox ont été diagnostiqués à Montréal. À l’échelle du Québec, le ministère de la Santé a dénombré 526 cas probables ou confirmés en lien avec cette éclosion.
Une campagne de vaccination rapidement déployée par la santé publique de Montréal à l’été 2022 a ralenti la propagation du mpox.
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On estime que 54 % de la population à risque du territoire montréalais a reçu une première dose du vaccin, tandis que 24 % ont reçu une deuxième dose.
« Notre couverture vaccinale pourrait être améliorée », a déclaré la Dre Geneviève Bergeron de la direction de la santé publique. « Cela nous permettrait d’être mieux protégés et de prévenir le risque de transmission locale. »
La santé publique appelle à la vigilance des professionnels de santé afin d’identifier d’autres cas et de promouvoir le vaccin préventif auprès du public cible.
Quiconque souhaite obtenir le vaccin mpox (alias variole simienne) peut prendre rendez-vous via Clic Santé.
Cette histoire a été produite avec l’aide financière de l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est seule responsable de ses choix éditoriaux.
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