Un rapport selon lequel le gouvernement Legault cherchait encore des raisons scientifiques pour
imposer un couvre-feu au Québec
quelques heures seulement avant qu’il n’annonce qu’il le ferait le 30 décembre est un autre exemple de « l’improvisation et du manque de transparence » du gouvernement.
chargée mercredi.
« Le fragile château de cartes du gouvernement CAQ commence à s’effondrer », a déclaré le député QS Vincent Marissal dans un communiqué. « Le gouvernement nous doit des explications, pas des bouts de papier noircis. »
Les commentaires de Marissal ont suivi
que le bureau de
Horacio Arruda, alors directeur de la santé publique
avait envoyé un courriel aux responsables de l’Institut national de santé publique du Québec le 30 décembre lui demandant de « fournir une argumentation en lien avec le couvre-feu en prévision des questions des journalistes lors de la conférence de presse de 17 heures ce soir ». Le courriel a été envoyé à l’INSPQ à 10h31
Bien qu’aucun argument scientifique n’ait été trouvé, des études menées à l’étranger et en Ontario ont été fournies pour étayer la décision, bien qu’elles aient été critiquées par la suite.
Le reportage de Radio-Canada cite également des courriels faisant référence à un « avis éthique » sur l’imposition du couvre-feu qui a été diffusé à l’interne dans la direction de la santé publique. Une tentative d’obtenir cette opinion par le biais d’une demande d’accès à l’information a fait en sorte que le réseau de nouvelles a reçu deux pages complètement masquées.
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