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La découverte d’un silencieux envoyé de Chine, traversant la frontière via un aéroport de Toronto, a conduit les enquêteurs jusqu’à une résidence à Gatineau, où ils ont procédé à l’une des plus importantes saisies d’armes à feu au Québec de mémoire récente, a indiqué l’Agence des services frontaliers du Canada. rapporté mercredi.
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Lors d’une conférence de presse tenue à Montréal, des responsables de l’ASFC ont déclaré que la perquisition effectuée le 6 février dans une résidence du quartier du Versant à Gatineau avait permis de découvrir 61 armes à feu, dont 13 armes prohibées, ainsi que six silencieux, six chargeurs de grande capacité, 22 armes à air comprimé et des munitions.
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L’enquête a été lancée en novembre après que des agents de l’ASFC ont intercepté un silencieux dans un colis de messagerie à l’aéroport Pearson de Toronto. L’importateur a été identifié comme un résident de Gatineau lié à une saisie douanière antérieure impliquant des armes prohibées.
L’homme de 62 ans a été arrêté et relâché sans être détenu car l’enquête se poursuit. Les enquêteurs tentent toujours de déterminer d’où proviennent les armes à feu. Pour l’instant, l’enquête n’a révélé aucun complice.
Tony Dos Santos, de l’ASFC, a déclaré que les armes à feu retirées de la résidence étaient un mélange de fusils de chasse qui ne nécessitent pas d’enregistrement au Canada, ainsi que d’armes prohibées et d’autres armes à autorisation restreinte.
« L’homme (arrêté) est connu de l’ASFC pour des saisies douanières effectuées dans le passé », a déclaré Dos Santos, ajoutant que les enquêteurs tentent toujours de déterminer pourquoi l’homme rassemblait un tel arsenal. « Pour la région de Québec, il s’agit d’une saisie importante, une des plus importantes des dernières années en termes de quantité.
« C’était une surprise pour les enquêteurs. »
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