Dans un effort pour étouffer toute opinion publique qui n’est pas flatteuse ou qui affiche des points de vue que le Kremlin ne veut pas que le Russe moyen voie, le gouvernement russe va tenter d’interdire les réseaux privés virtuels (VPN). Selon un rapport du ministère russe RIA (H/T à Fudzilla), Le régime veut interdire les VPN à partir du 1er mars.
Alors que la guerre en Ukraine ne semble pas près de se terminer, la pression monte en Russie. Les citoyens cherchent à accéder à des informations qui ne proviennent pas de Poutine et de ses courtisans. RIA fait référence aux déclarations faites par le sénateur russe Artem Sheikin selon lesquelles le régulateur russe des télécommunications Roskomnadzor a reçu l’ordre de bloquer les VPN qui permettent l’accès à du matériel interdit.
Facebook, Twitter et Instagram sont des exemples de sites interdits en vertu de la loi extrémiste russe, mais toujours accessibles via un VPN.
Les interdictions de VPN semblent désormais être le plan pour lutter contre l’accès à ces sites, mais mettre en œuvre une interdiction est plus facile à dire qu’à faire. Même la Chine, célèbre pour son grand pare-feu, n’a pas réussi à éliminer l’utilisation du VPN. En fait, notre site sœur Tom’s Guide gère même une page détaillant les meilleurs VPN à utiliser en Chine. Si la Chine ne parvient pas à se débarrasser des VPN, comment une kleptocratie comme la Russie pourra-t-elle les gérer ?
Il est difficile d’imaginer comment le gouvernement russe parviendra à atteindre son objectif. La Russie dispose d’une base de développeurs de logiciels très talentueux, mais une mesure de l’ampleur d’une interdiction nationale des VPN nécessitera beaucoup de temps, d’efforts et de roubles. Y jeter de l’argent ne suffira pas.
De toute façon, la Russie aura sûrement besoin de l’aide de la Chine. À l’exception peut-être des Nord-Coréens, aucun pays n’en sait plus sur la façon de protéger l’ensemble d’un pays. Ce sera un test pour cette « Amitié sans limites ». Ici, ayez du pétrole russe à bas prix et envoyez en retour quelques codeurs de censure expérimentés.