La Russie affirme que les jeux populaires ont des « inserts cachés » ciblant sa jeunesse et qu’elle veut créer une liste d’interdiction

Vladimir Putin at his computer

La quête de la Russie pour refaire son industrie du jeu vidéo se poursuit. Cette fois, rapporte Kommersant (s’ouvre dans un nouvel onglet), le gouvernement du pays a chargé le bureau du procureur général et divers ministères de protéger les enfants russes de « l’influence négative » des jeux. Quel genre d’influence négative? Eh bien, une commission sous le conseil des législateurs (s’ouvre dans un nouvel onglet) enquêter sur la question allègue qu’un tas de jeux vidéo populaires sans nom contiennent des « inserts cachés » et « des moyens de diffuser des informations qui affectent la conscience et le subconscient ».

La commission propose une nouvelle paire de registres de jeux approuvés et interdits, et un système dans lequel tout jeu sorti en Russie devra d’abord être vérifié pour « malware et contenu interdit » – et, on suppose, des inserts subliminaux altérant l’esprit – par l’une des « organisations autonomes à but non lucratif » du pays appelée Centre de compétence pour la substitution des importations dans le domaine des TIC (TsKIKT). Le chef de TsKIKT, Ilya Massukh, est l’ancien vice-ministre russe des télécommunications, et Kommersant n’a pas pu le joindre pour un commentaire.

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