La relique : résumé du poème et description du guide d’étude


La version suivante de ce poème a été utilisée pour créer ce guide : Donne, John. « La relique ». Poésie de John Donne. W&W Norton, 2007.

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« The Relic » de John Donne est un poème sur l’amour, la religion et la sexualité. L’un des poètes métaphysiques les plus célèbres du début de la période moderne, la poésie de Donne aborde fréquemment des sujets complexes et hautement intellectuels grâce à l’utilisation d’une métaphore étendue. « The Relic », tout en conservant certains des aspects de la poésie métaphysique pour lesquels Donne est le plus connu, s’écarte légèrement de cette tradition et fonctionne principalement comme un poème d’amour à travers lequel l’orateur peut critiquer certaines idéologies religieuses. Il est important de noter que Donne est souvent considéré comme ayant eu une carrière divisée – ses premiers travaux, qu’il a probablement achevés pendant ses études en droit, se concentrent sur l’érotisme et la sexualité. Son travail ultérieur, après avoir été ordonné doyen de la cathédrale Saint-Paul, s’intéresse généralement à la mort et à la relation de l’individu avec Dieu.

Mais, même au début de sa carrière, lorsqu’il a probablement écrit « The Relic », Donne était toujours visiblement obsédé par la mort, l’au-delà et les choses laissées pour compte. Ainsi, « The Relic » bénéficie de certaines des mêmes préoccupations thématiques de l’aîné Donne tout en conservant le ton effronté et coquet du jeune étudiant en droit. Bien qu’il ne soit pas l’un des poèmes les plus célèbres de Donne, « The Relic » est un exemple du dévouement de Donne à explorer la relation entre les mondes physique et spirituel. Il présente également subtilement une partie de l’activisme politique de Donne alors que l’orateur réfléchit à la manière dont la religion et la gouvernance se manifesteront longtemps après sa propre mort.

« The Relic » s’ouvre avec l’orateur imaginant que, à un moment donné dans le futur, sa tombe sera réutilisée pour un autre corps. Quiconque déterre son squelette remarquera qu’il y a un anneau de cheveux autour de son poignet et supposera que c’était un moyen de garder deux amants ensemble dans l’au-delà. L’orateur imagine que le fossoyeur apportera ses ossements et ceux de sa bien-aimée à l’évêque et au roi où ils seront déclarés reliques. L’orateur se propose d’expliquer à quoi ressemble leur relation sur terre, notant qu’ils échangent des baisers rapides mais rien de plus. Le poème se termine un peu brusquement alors que l’orateur pense à sa bien-aimée et la décrit comme un « miracle » (33).



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