La réforme de l’impôt sur les plus-values ​​devrait rapporter 17,4 milliards de dollars, mais les critiques mettent en garde contre les répercussions économiques

Une analyse de l’Institut économique de Montréal estime que les changements rapporteront près de deux milliards de dollars de moins que prévu

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Le directeur parlementaire du budget (DPB) prévoit une augmentation de 17,4 milliards de dollars des recettes fiscales de l’impôt sur le revenu de 2024-2025 à 2028-2029, grâce aux derniers efforts du gouvernement fédéral pour renforcer les coffres du pays. Le changement de politique, qui a été introduit dans le budget 2024 et est entré en vigueur le 25 juin, augmente le taux d’inclusion des gains en capital pour les sociétés et les fiducies de la moitié aux deux tiers et applique le même taux aux particuliers sur les gains annuels supérieurs à 250 000 $.

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La nouvelle politique ajuste la partie imposable des bénéfices provenant de la vente d’actifs en capital. Dans un rapport publié le 1er aoûtLe DPB a indiqué que les revenus supplémentaires amélioreraient considérablement le solde budgétaire fédéral au cours des cinq prochaines années.

Les opposants à cette politique fiscale remettent toutefois en question les estimations du DPB et soutiennent que les recettes supplémentaires ont un coût trop élevé.

Une analyse de l’Institut économique de Montréal (IEDM) remet en question les projections optimistes du gouvernement, estimant que les nouveaux impôts sur les gains en capital rapporteront près de 2 milliards $ de moins que prévu et se feront « au détriment des entrepreneurs et de la classe moyenne ».

Emmanuelle B. Faubert, économiste à l’IEDM, explique que la hausse d’impôt a provoqué une «vente au rabais» d’actifs avant l’entrée en vigueur de la politique, entraînant une hausse inhabituelle des revenus la première année qui ne sera pas maintenue les années suivantes.

« Cette augmentation d’impôt ne rapportera plus jamais autant de recettes que la première année, car elle réduit l’incitation à investir dans nos startups », a déclaré Faubert. a déclaré dans un communiqué de presse de l’IEDM.

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Le rapport du DPB estime que le gouvernement fédéral percevra 5 milliards de dollars de recettes supplémentaires pour 2024-2025. Il s’agit de la plus forte prévision de recettes fiscales des cinq années couvertes par le rapport. Cette projection reste toutefois inférieure à l’estimation précédente du ministère des Finances.

Faubert souligne également l’impact négatif de la taxe sur l’investissement des entreprises, notamment des startups.

« Cette hausse de la taxe modifie le comportement des investisseurs, le risque étant que le capital des startups reste immobilisé plus longtemps dans les mêmes projets », a-t-elle déclaré. « En ralentissant le cycle d’investissement, cela réduit le nombre de projets financés et, in fine, les opportunités de croissance offertes à nos entrepreneurs. »

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Selon un sondage Ipsos-IEDM, l’opinion publique reflète ces inquiétudes : six Canadiens sur dix affirment craindre que la hausse des impôts ait un impact négatif sur l’économie. De plus, sept répondants sur dix croient que la classe moyenne sera touchée par le taux d’inclusion plus élevé.

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