La Rédemption d’Althalus de David Eddings


La rédemption d’Althalus est la première saga de haute fantaisie indépendante en un seul volume écrite par l’équipe de mari et femme à succès de David et Leigh Eddings. Leurs précédentes séries bien-aimées incluent la Belgariad, le Malloreon et l’Elenium, et bien que Althalus regorge de toutes les escapades audacieuses que leurs multitudes de fans attendent, c’est aussi un départ engageant pour les auteurs. Althalus est une grande aventure qui ne manquera pas de passionner les lecteurs des précédentes épopées en plusieurs volumes des auteurs, mais elle présente une précision d’intrigue et de langage qui ne peut être obtenue qu’en ayant une résolution réelle.

Althalus est un jeune voleur et tueur occasionnel connu pour son talent et sa chance incroyable. Un certain nombre de câpres se terminent sans grande récompense monétaire pour lui, jusqu’à ce qu’il tombe dans un sanctuaire construit pour la déesse de la fertilité Dweia. Peu de temps après, il rencontre le sorcier Ghend, qui l’engage pour voler le Livre, un livre magique que l’on peut trouver dans l’étrange Maison du bout du monde. Là, Althalus découvre Dweia sous la forme d’un chat noir et apprend qu’elle l’a choisi pour l’aider dans une guerre contre Ghend et son frère diabolique, le dieu destructeur Daeva. Ensemble, Althalus et Dweia utilisent le pouvoir du Livre et rassemblent une petite équipe de héros douteux qui doivent combattre les forces et les armées surnaturelles de Ghend. Le voleur Althalus ne peut qu’espérer que sa chance tiendra pour cette dernière tâche, car le sort même de l’humanité est en jeu.

Un fantasme épique autonome est une rareté dans le monde de l’édition moderne et un concept qui devrait être adopté plus souvent. La rédemption d’Althalus nous donne toute l’action, la sorcellerie, l’humour et l’imagination débordante d’une grande série, mais ne laisse aucun fil conducteur, aucune intrigue secondaire fracturée ou aucune perte d’élan. Beaucoup d’action amusante et d’exploits généralement bon enfant sont ponctués par la satire habituelle des auteurs sur la religion et la haute société. En un tour de main, Althalus entre dans une ville où les riches sont obligés de cacher leurs richesses et de vivre encore pire que les pauvres afin d’éviter l’impôt. Althalus est bien poli et construit en douceur, avec un vrai muscle de narration et une finale gratifiante. Les Eddings doivent être félicités pour leur volonté de mettre un cap sur cette histoire particulière dans le but d’offrir d’autres mondes merveilleusement développés à leurs lecteurs.



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