La proposition de taux d’inclusion des gains en capital devrait être retardée, voire complètement abandonnée

Si ce gouvernement persiste à maintenir cette proposition, alors la date de mise en œuvre du 25 juin devrait être prolongée.

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Cela fait presque un mois que le budget fédéral canadien a été publié et la longue traîne des articles et des commentaires sur le budget n’est normalement pas si longue – peut-être quelques jours ou une semaine au mieux.

Mais la fureur suscitée par l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital de 50 pour cent actuellement aux deux tiers (seuls les particuliers obtenant un seuil annuel de 250 000 $ au taux d’inclusion actuel de 50 pour cent)s garder la discussion vivante et animée. Le message fallacieux et trompeur du gouvernement selon lequel la proposition n’affectera que 0,13 pour cent des individus suscite également la colère de nombreuses personnes.

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Le fait que les Canadiens parlent encore de cette proposition est encourageant. Les gens doivent comprendre comment cette proposition est à courte vue l’est vraiment. Le Canada a un impact très important défi de productivité. De nombreuses inquiétudes sont soulevées par des gens sensés qui comprennent que cette proposition aura, directement ou indirectement, un impact négatif sur eux-mêmes et sur le pays. Le Canada a désespérément besoin d’encourager l’investissement, et non de le décourager en rendant plus coûteux pour les gens le risque de leur capital.

Entre-temps, de nombreuses organisations professionnelles, comme le Association médicale canadienne (qui estime que les propositions auront un impact sur le recrutement et la rétention des médecins), l’Association minière du Canada et d’autres s’expriment. Les réticences et l’attention augmentent, mais le gouvernement ne montre aucun signe extérieur de recul. Lundi, le Premier ministre a même publié un message trompeur vidéo dans une tentative de doubler la mise.

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Au cours du dernier mois, j’ai parlé à plus de 750 comptables, avocats, conseillers en placement et Canadiens moyens, lors de séances d’information en personne ou virtuelles, au sujet des propositions. Une de ces séances, organisée par mon collègue Jay Goodis de Tax Templates Inc. et moi-même via notre Questions fiscales canadiennes plateforme, a réuni plus de 400 personnes. Ce qui est évident, c’est que les gens ont soif d’informations.

Malheureusement, aucun projet de loi n’est disponible pour répondre aux excellentes questions détaillées qui sont posées. Par exemple, les successions (en particulier les successions à taux progressif) se verront-elles accorder le seuil de 250 000 $ ? Des élections seront-elles disponibles pour permettre aux gens de déclencher des décisions avant le 25 juin 2024, au lieu d’avoir à déclencher de véritables décisions ? Comment les réserves pour gains en capital seront-elles traitées si ces gains étaient déclenchés au cours d’une période où le taux d’inclusion était de 50 pour cent ? Comment seront traités les déficits reportables ?

Comme Jay et moi l’avons dit lors de notre séance, les Canadiens « planifient actuellement dans le noir ». Pas bon.

Évidemment, le plus tôt le projet de loi est libéré, mieux c’est. De plus, si le gouvernement insiste pour conserver cette horrible proposition, alors, à tout le moins, la date de mise en œuvre du 25 juin 2024 devrait être considérablement prolongée — disons jusqu’au 1er janvier 2025 — pour donner aux Canadiens suffisamment de temps pour planifier. leurs affaires avec des informations complètes disponibles.

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Les personnes à qui j’ai parlé au cours du mois dernier n’achètent ni ne croient les messages du gouvernement concernant l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital, surtout après que j’ai expliqué pourquoi les messages sont si trompeurs. Lorsqu’ils en apprennent davantage, leurs niveaux d’agitation deviennent évidents.

Les niveaux d’agitation des Canadiens qui réussissent – ​​ou, comme le gouvernement aime les appeler, des « riches » – sont encore plus évidents. Je l’ai déjà mentionné, mais de plus en plus de Canadiens envisagent de quitter ce pays. Il y a eu une augmentation significative de ma pratique de personnes qui réussissent et qui souhaitent envisager de quitter le Canada. Beaucoup ont déjà appuyé sur la gâchette.

Certains types de « Thomas qui doute » m’ont écrit pour exiger que je fournisse des preuves de telles réactions. Évidemment, je ne peux pas pour des raisons de confidentialité/privilège, mais j’invite ces personnes à réserver du temps avec moi pour suivre l’augmentation de l’activité.

L’une des questions les plus fréquemment posées au cours des séances auxquelles j’ai pris la parole – et par courrier électronique ou par SMS – est la suivante : un nouveau gouvernement abandonnera-t-il les propositions ? Évidemment, je n’ai pas la réponse à cette question. Je suis sûr que vous pouvez deviner ce que j’espère.

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Cela dit, le chef conservateur Pierre Poilievre a plutôt bien répondu à cette question de manière article d’opinion plus tôt ce mois-ci. Les gens doivent continuer à s’exprimer et cesser de soutenir les organisations qui se plient à ce gouvernement, qui semble déterminé à imposer son programme politique, quels que soient les dégâts qui pourraient en résulter.

Entre-temps, les Canadiens devraient réfléchir attentivement à la question de savoir si une accélération précoce des gains en capital est logique pour eux. Dans de nombreux cas, ce n’est peut-être pas le cas.

Par exemple, le déclenchement de gains en capital avant le 25 juin 2024 pourrait entraîner l’application de l’impôt minimum de remplacement (AMT) modifié. Si tel est le cas, la question sera de savoir s’il existe ou non un plan réalisable pour tenter de récupérer cette IMR au cours des sept prochaines années d’imposition, puisque l’IMR est un impôt remboursable dans la mesure où elle ne s’applique pas au cours de ces années futures.

Une autre question sera de déterminer quelle sera la période d’équilibre estimée en cas de déclenchement anticipé de l’imposition. Une telle analyse impliquera inévitablement des estimations et des prévisions, telles que les taux de rendement futurs du capital réinvesti. Évidemment, ces prédictions seront une estimation ou une meilleure hypothèse.

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Bien que des universitaires et des économistes de gauche soutiennent la proposition de taux d’inclusion des gains en capital sur la base des capitaux propres, la brève réfutation est que cela ignore le monde réel de l’investissement, où les investisseurs examinent le risque global, la liquidité et la valeur temporelle de l’argent.

Recommandé par l’éditorial

John F. Kennedy a dit un jour : « L’impôt sur les plus-values ​​affecte directement les décisions d’investissement, la mobilité et le flux du capital-risque depuis des situations statiques vers des situations plus dynamiques, la facilité ou la difficulté éprouvée par les nouvelles entreprises à obtenir des capitaux, et donc la force et le potentiel. pour la croissance de l’économie.

Paroles sages de JFK il y a plus de 60 ans. Le gouvernement canadien serait bien avisé de tenir compte de ces conseils et d’éliminer la proposition d’augmentation de l’inclusion des gains en capital. Au profit de tous Les Canadiens.

Kim Moody, FCPA, FCA, TEP, est la fondatrice de Moodys Tax/Moodys Private Client, ancienne présidente de la Fondation canadienne de fiscalité, ancienne présidente de la Society of Estate Practitioners (Canada) et a occupé de nombreux autres postes de direction au sein du secteur canadien. communauté fiscale. Il est joignable au [email protected] et son profil LinkedIn est https://www.linkedin.com/in/kimmoody.

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