Un brevet récemment publié a révélé un petit ajustement matériel qui pourrait faire de la prochaine montre de running de Garmin la plus précise à ce jour en matière de localisation et de navigation.
Garmin s’est fait un nom dans la navigation par satellite – en fait, la société s’appelait à l’origine ProNav avant d’adopter son nom actuel. Cependant, la construction de systèmes de positionnement global dans une montre est particulièrement difficile en raison du petit espace disponible, et cela ne fait que se compliquer à mesure que la taille des boîtiers diminue.
Le brevet, publié par l’Office américain des brevets et des marques le 28 avril, énonce ce problème en détail. Il décrit comment une montre de sport a besoin d’au moins deux antennes distinctes pour recevoir et transmettre des signaux simultanément, et éventuellement plus pour différents protocoles de communication (tels que GPS, Galileo et GLONASS). Le fait de les avoir trop proches les uns des autres peut provoquer des interférences, réduisant ainsi la précision.
« Souvent, un plus petit [watch] le boîtier est plus souhaitable qu’un grand boîtier », explique le brevet. « Par conséquent, il est difficile de séparer et de réduire le couplage entre les antennes et les circuits électroniques tout en minimisant la taille du boîtier de l’appareil.
« En outre, les performances de deux antennes ou plus peuvent être affectées lorsque les antennes fonctionnent à des fréquences similaires et sont positionnées à proximité l’une de l’autre. Ainsi, c’est un défi supplémentaire d’espacer les antennes les unes des autres dans les limites du boîtier et du facette. »
Résoudre le problème de l’espace
Plusieurs des antennes à l’intérieur de la montre ont des «bras», qui ont des extrémités ouvertes qui doivent être à une certaine distance pour éviter les interférences. Pour résoudre ce problème, le brevet décrit comment les différentes antennes (qui se trouvent à l’intérieur des cavités de la lunette de la montre) pourraient être positionnées avec précision pour maximiser la distance entre elles.
Selon Garmin, positionner les antennes de cette manière pourrait réduire les interférences et augmenter considérablement leur gain (c’est-à-dire leur efficacité) sans avoir à recourir à un boîtier plus grand. Le résultat global ? Une montre GPS petite mais très précise.
Quoi d’autre est sur le chemin
Il pourrait y avoir d’autres grandes améliorations en cours pour la prochaine génération de montres de sport de Garmin. D’autres brevets récemment publiés ont décrit comment les ingénieurs de Garmin pourraient créer une montre OLED super lumineuse avec une autonomie de batterie extra longue en positionnant des bandes de cellules photovoltaïques entre les sous-pixels.
Cela éliminerait le besoin d’une couche de film photovoltaïque sur l’objectif de la montre, qui est la méthode actuellement utilisée par les montres solaires à mémoire en pixels de Garmin, mais obscurcirait un écran OLED.
Bien sûr, un brevet ne garantit pas que l’une ou l’autre technologie apparaîtra dans une montre grand public finie, mais nous croisons fermement les doigts.