La première question de l’enquête sur l’ingérence étrangère du Canada ? Comment discuter d’informations classifiées en public

La commission entendra des experts, des directeurs passés et actuels du SCRS et le ministre de la Sécurité publique.

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OTTAWA – Le commissaire d’enquête publique sur l’ingérence étrangère dans les élections canadiennes s’est engagé à révéler les forces étrangères qui s’ingèrent dans la démocratie du pays alors que les procédures commençaient lundi.

La commissaire Marie-Josée Hogue a ouvert l’enquête en promettant que le processus viserait à faire la lumière sur ce qui s’est passé, tout en trouvant des moyens de protéger la sécurité nationale.

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« Mon équipe et moi ferons tout notre possible pour aller au fond des choses et comprendre à quoi le pays a été confronté – et à quoi il pourrait encore être confronté en termes d’ingérence étrangère », a-t-elle déclaré dans son discours d’ouverture.

« L’ingérence étrangère dans nos institutions démocratiques est un problème très grave. Cela nous oblige à enquêter, analyser et réfléchir le plus minutieusement possible afin d’identifier, à terme, les meilleurs moyens de le contrer ou, s’il n’est pas possible de le prévenir entièrement, d’en limiter les effets.»

La semaine d’ouverture de la commission se concentrera principalement sur la manière dont l’enquête peut discuter des informations classifiées en public et sur la manière dont elle peut communiquer ces informations au cours du processus d’audience. La commission entendra des experts, d’anciens directeurs du SCRS ainsi que l’actuel directeur du SCRS et le ministre de la Sécurité publique.

« Le travail que nous entreprendrons cette semaine consiste d’abord à comprendre les contraintes résultant du fait que de nombreuses informations et documents pertinents sont classifiés, et deuxièmement, à réfléchir aux meilleurs moyens pour la commission de rendre publiques autant d’informations que possible », « , a déclaré Hogue dans son discours d’ouverture.

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L’enquête visant à déterminer exactement ce que le gouvernement libéral savait de cette ingérence se poursuit en coulisses et fera l’objet d’autres audiences publiques plus tard cette année, a déclaré Hogue.

Hogue a déclaré que pour protéger la sécurité nationale et, dans certains cas, pour protéger les témoins qui craignent de témoigner en public, la commission pourrait tenir des audiences à huis clos et divulguer des informations expurgées.

La commission Hogue a été créée après que le gouvernement ait passé des mois à traiter les informations des médias faisant état d’ingérence dans les élections de 2019 et 2021.

Le premier ministre Justin Trudeau a initialement rejeté les appels à une enquête et a plutôt nommé l’ancien gouverneur général David Johnston comme rapporteur spécial.

Johnston a publié un rapport préliminaire autorisant largement le gouvernement, mais a démissionné en raison de préoccupations concernant ses liens avec la famille Trudeau, notamment son appartenance à la Fondation Pierre Elliott Trudeau.

Près de 20 groupes ou individus ont obtenu soit le statut à part entière lors de l’enquête, soit le statut d’intervenant. La pleine qualité pour agir permet aux participants de contre-interroger les témoins et de consulter tous les documents, tandis que les groupes d’intervenants ont la possibilité de présenter des observations, mais pas de contre-interroger les témoins.

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Le Parti conservateur du Canada s’est plaint de n’avoir obtenu qu’un statut partiel dans le processus. Dans une lettre envoyée la semaine dernière à la commission, l’avocat du parti, Michael Wilson, a déclaré que le parti devrait avoir qualité pour agir car il a poussé à l’ouverture d’une enquête.

« Il est difficile d’imaginer que l’enquête ait lieu sans les efforts du Parti conservateur. Le Parti conservateur reste profondément déterminé à aller au fond de ces questions », écrit-il dans la lettre.

La commission a accordé un statut à part entière au député conservateur Michael Chong et à la députée néo-démocrate Jenny Kwan, mais pas aux partis politiques eux-mêmes. Il a également accordé un statut à part entière à l’ancien député libéral Han Dong, au conseiller municipal de Markam Michael Chan et au sénateur Yuen Pau Woo.

Les conservateurs ont soutenu que si ces personnes ont qualité pour agir et que le gouvernement lui-même dispose d’avocats, ils devraient également être entendus.

« Les partis politiques sont incontestablement des acteurs essentiels de la démocratie canadienne. Compte tenu du rôle de la Commission dans l’examen d’une éventuelle ingérence étrangère dans les 43e et 44e élections générales au Canada, il demeure profondément préoccupant que les partis politiques ayant un statut officiel à la Chambre des communes se soient vu refuser le statut à part entière », a déclaré Wilson.

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En elle décision initiale sur la questionHogue a déclaré qu’elle avait limité le nombre de personnes bénéficiant du statut à part entière à celles ayant un intérêt direct dans le travail de la commission.

« Ce type d’intérêt découle généralement d’une certaine forme d’intérêt personnel ou de réputation dans le résultat des travaux de la commission. Cela peut également provenir du rôle formel que joue un candidat dans la lutte contre l’ingérence étrangère ou dans le processus électoral », a-t-elle déclaré dans sa décision.

Elle a également déclaré qu’elle ne voulait pas que la commission devienne partisane.

« Je ne permettrai pas que cette commission se transforme en un débat partisan entre factions politiques opposées », a-t-elle déclaré dans sa décision. « Tous doivent participer à cette enquête dans le seul but d’aider la commission et non dans un but partisan. »

Poste National
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