Le prêtre a été enterré à côté de l’église de la mission St. Francis Xavier à Kahnawake en 1999

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MONTRÉAL — La Première Nation de Kahnawake à l’extérieur de Montréal se prépare à un référendum sur l’opportunité d’exhumer et de retirer de leur communauté la dépouille d’un prêtre soupçonné d’avoir commis des abus sexuels.
Après la découverte l’été dernier de ce que l’on pense être 215 tombes anonymes dans un ancien pensionnat de Kamloops, en Colombie-Britannique, plusieurs résidents de Kahnawake ont avancé des allégations selon lesquelles le révérend Leon Lajoie les avait maltraités.
Lajoie, un jésuite affecté à Kahnawake de 1961 à 1990, a été enterré à côté de l’église de la mission St. Francis Xavier à Kahnawake en 1999.
Tonya Perron, l’une des chefs élues du Conseil mohawk, a déclaré mardi dans une interview que le vote des 25 et 26 mars était nécessaire parce que l’ancien conseil avait accepté l’inhumation, mais sans demander le consentement des membres de la communauté.