La portée internationale des groupes criminels canadiens s’accroît : rapport fédéral

Quatre gangs criminels de l’Ouest canadien ont été évalués comme présentant un risque élevé

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Le nombre d’organisations criminelles identifiées au Canada a augmenté de près d’un tiers entre 2022 et l’année dernière, selon le Service de renseignements criminels du Canada.

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L’agence fédérale, chargée de recueillir des informations auprès des polices de tout le pays, a indiqué dans un rapport que 205 nouveaux groupes du crime organisé avaient été ajoutés à la liste de 638 après avoir été évalués et classés par ses analystes.

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Parmi les groupes examinés, huit ont été évalués comme des menaces nationales de haut niveau, dont quatre dans le centre du Canada et quatre dans l’ouest.

C’est une baisse par rapport aux 14 menaces de haut niveau de 2022, mais la portée internationale des groupes de haut niveau l’année dernière était plus large avec des connexions dans 72 pays, selon le rapport.

«Tous ces pays incluent ceux dans lesquels les membres du crime organisé canadien ont étendu leurs opérations ou entretiennent des liens criminels, y compris des voyages qui seraient destinés à solidifier leurs réseaux criminels, a déclaré l’agence de renseignement.

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« Cette découverte indique que les groupes ayant des liens internationaux continuent d’élargir leurs relations et leurs associations, et établissent ou renforcent leurs réseaux aux quatre coins du monde. »

L’agence ne nomme pas les organisations criminelles spécifiques, mais certaines descriptions correspondent aux activités au Canada et à l’étranger de gangs basés en Colombie-Britannique comme les Nations Unies, le Wolfpack et les Hells Angels.

Postmedia s’est récemment rendu dans plusieurs pays pour rendre compte des liens internationaux des gangs basés en Colombie-Britannique.

Le rapport de l’agence indique également que 123 des groupes du crime organisé sont évalués comme des menaces de niveau moyen, tandis que 507 sont évalués comme des menaces de faible niveau.

Les centaines de groupes analysés ne sont que quelques-uns des quelque 3 500 organisations criminelles qui seraient en activité au Canada.

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« L’identification de nouveaux groupes et le manque d’informations récentes sur les groupes précédemment identifiés constituent un écart important et croissant en matière de reporting », note le rapport.

Les gangs sont classés en fonction de leur implication dans une myriade d’activités criminelles, notamment le recours à la violence et le blanchiment d’argent, ainsi que leur portée transnationale et leur niveau de sophistication en termes d’infiltration du secteur public, de capacité technologique et de réseaux criminels.

Ceux « qui ont été identifiés comme des groupes menaçants de plus haut niveau utilisent la violence comme partie intégrante de leur stratégie, sont impliqués dans l’infiltration du secteur public, ont accès à plusieurs entreprises, sont criminellement associés à d’autres (gangs) et ont une large portée géographique. .»

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Le rapport confirme ce que Postmedia a rapporté, à savoir que davantage d’organisations criminelles travaillent ensemble aux plus hauts niveaux, même lorsque leurs associés de niveau inférieur sont en conflit.

Il indique que 77 pour cent des groupes ont « signalé des liens de collaboration avec d’autres, soit directement, soit par l’intermédiaire d’associés communs. Comme les années précédentes, les trois réseaux criminels les plus interconnectés comprennent les gangs de motards hors-la-loi, les groupes mafieux et les gangs de rue.

Quatre-vingt-quatre des organisations criminelles évaluées « entretiennent des associations criminelles collaboratives avec cinq autres groupes ou plus. Parmi ceux-ci, 24 ont une portée internationale et 22 ont une portée interprovinciale.

Moins de 10 pour cent des organisations criminelles « ont accès ou ont des liens avec le secteur public pour poursuivre leurs activités criminelles, ou pour avoir tenté de corrompre ou d’infiltrer des agences ou des départements du secteur public ».

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Mais le rapport indique que les secteurs « qui sont plus attrayants pour les tentatives de corruption » comprennent les forces de l’ordre, les services frontaliers et les services correctionnels, ainsi que « les employés des ports internationaux qui facilitent l’importation et/ou l’exportation de marchandises illicites ».

Le directeur par intérim du Service canadien de renseignements criminels, Ken Lamontagne, a déclaré dans l’introduction du rapport que « le crime grave et organisé demeure l’une des principales menaces à la sécurité du Canada, contribuant à des milliers de décès chaque année par surdose due à des drogues illicites, ainsi qu’à comme les armes à feu et la violence des gangs.

L’agence a inclus 122 soi-disant gangs de rue dans son étude et a noté que nombre d’entre eux constituent « une menace importante pour la sécurité publique au sein de leurs communautés respectives et représentent collectivement un problème au niveau national » en raison de leur implication dans des fusillades et des meurtres.

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Et le rapport indique que certains groupes sont devenus une menace de niveau plus élevé qu’auparavant, avec 28 d’entre eux évalués à un niveau de menace moyen ou supérieur.

« À mesure que les gangs de rue élargissent leurs capacités, leurs réseaux et leur portée, le risque de violence interprovinciale – et internationale – augmente, en raison de la nature intrinsèquement violente de ces groupes et de leur propension à commettre des actes de violence aveugles.

Le rapport comprend des détails sur la violence des gangs dans différentes régions du Canada, citant la guerre des gangs en Colombie-Britannique comme un problème majeur, car « la violence s’est étendue à l’échelle de la province et à d’autres provinces, notamment l’Alberta et l’Ontario. Les groupes impliqués dans ce conflit se livrent fréquemment à des actes de violence manifestes au mépris de la sécurité publique. Des membres de gangs de l’extérieur de la province, particulièrement de l’Alberta et de l’Ontario, sont recrutés pour commettre des violences dans le Lower Mainland.

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X.com/kbolan


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Partie 3 : Comment des gangsters de Colombie-Britannique endommagent un paradis tropical

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Partie 5 : Pourquoi le Canada est un « refuge mondial » pour les Hells Angels et d’autres réseaux criminels

Cette série a été rendue possible en partie grâce au soutien et au financement de la bourse de journalisme du lieutenant-gouverneur de la Colombie-Britannique, en partenariat avec la Government House Foundation et la Jack Webster Foundation. Ces organisations n’exerçaient aucun contrôle créatif sur le contenu. CLIQUEZ ICI pour plus d’informations sur la bourse et comment elle est attribuée.

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