mardi, décembre 3, 2024

La population canadienne poursuit sa forte croissance malgré des signes de ralentissement

Le pays a ajouté 250 229 personnes entre avril et juillet de cette année

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Le taux de croissance démographique continue de croître à un rythme décent malgré des signes de ralentissement au cours du dernier trimestre, selon Données de Statistique Canada publiées mercredi.

Selon l’agence, le Canada aurait ajouté 250 229 personnes entre avril et juillet de cette année, ce qui représente un taux de croissance trimestriel de 0,6 %, ce qui est plus lent que le taux de croissance enregistré au cours des mêmes trimestres en 2023 et 2022, lorsque la population a augmenté respectivement de 334 606 et 253 510 personnes.

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« C’est la première fois depuis 2020 que la croissance trimestrielle est plus lente qu’au même trimestre un an plus tôt », a indiqué mercredi Statistique Canada. « En 2020, la croissance démographique avait été presque stoppée à la suite des restrictions aux frontières imposées pendant la pandémie de COVID-19. »

Mais le taux de croissance de 0,6 % au deuxième trimestre reste supérieur à celui de tout autre deuxième trimestre avant 2022, a déclaré l’agence.

Au 1er juillet 2024, la population du pays était estimée à 41,2 millions d’habitants. Elle a augmenté d’environ 1,2 million d’habitants et a progressé à un rythme d’environ 3 % entre le 1er juillet 2023 et le 1er juillet 2024.

La croissance démographique du Canada repose sur l’immigration, qui joue également un rôle clé dans la croissance économique du pays. Mais Ottawa a plafonné ses objectifs en matière de résidence permanente et a annoncé des coupes budgétaires pour endiguer l’augmentation du nombre de résidents temporaires au cours de la dernière année, alors que le taux de chômage a augmenté, en particulier chez les nouveaux arrivants et les jeunes, et que les offres d’emploi ont diminué.

Au cours du dernier trimestre, on a enregistré une augmentation nette de 117 836 résidents temporaires, qui comprennent des étudiants, des travailleurs étrangers temporaires et des demandeurs d’asile, portant le nombre total de résidents temporaires à plus de trois millions en juillet 2024.

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« Le taux (de croissance du nombre de résidents temporaires) ralentit depuis octobre 2023 », a indiqué Statistique Canada. « Ce taux de croissance plus faible est principalement dû à une diminution du nombre de titulaires de permis d’études au cours du deuxième trimestre de 2024. »

Malgré les récentes annonces du gouvernement fédéral visant à limiter la croissance du nombre de résidents temporaires, les économistes affirment qu’il aura du mal à atteindre son objectif de réduire la proportion de résidents non permanents (RNP) à 5 % de la population totale d’ici 2026, contre environ 6,8 % actuellement.

« Le nombre de résidents permanents a contribué de manière significative à la croissance démographique dans toutes les provinces », a déclaré Marc Desormeaux, économiste principal à la Banque Toronto-Dominion, dans une note publiée mercredi. « Dans la mesure où les plans fédéraux vont de l’avant, il existe un risque de baisse de l’économie et des finances publiques du Canada. Le risque de baisse est particulièrement élevé pour l’Ontario et la Colombie-Britannique, qui dépendent particulièrement des résidents permanents. »

Les gains de population ont aidé l’économie canadienne à éviter une récession en augmentant la production économique globale, mais, selon lui, cela masque une « faiblesse économique sous-jacente » puisque le produit intérieur brut par habitant – une mesure importante du niveau de vie du pays – a diminué au cours de sept des huit derniers trimestres.

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« La publication d’aujourd’hui ne change rien à notre opinion selon laquelle la Banque du Canada réduira son taux directeur de 50 points de base en octobre », a déclaré M. Desormeaux. « Un marché du travail en ralentissement, une inflation qui oscille près de sa cible et une production par personne en baisse constante sont autant de facteurs qui suggèrent que les coûts d’emprunt ne doivent pas être aussi restrictifs qu’ils le sont actuellement. »

Selon Statistique Canada, l’Alberta a été la province ou le territoire qui a connu la croissance la plus rapide au cours du trimestre, principalement en raison de la migration internationale et interprovinciale. La croissance la plus lente a été enregistrée dans les Territoires du Nord-Ouest.

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En raison de l’augmentation de la population, l’âge médian du Canada a diminué pour la troisième année consécutive, de 0,3 an, pour atteindre 40,3 ans.

Le nombre de Canadiens âgés de 0 à 14 ans augmente plus lentement que celui des personnes âgées de 15 à 64 ans en raison de la baisse des taux de fécondité, a indiqué l’agence.

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