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OTTAWA — Près de deux ans après avoir été critiquée pour ne pas avoir émis d’alerte d’urgence lors d’une tuerie de 13 heures en Nouvelle-Écosse, la GRC a enfin mis en place une politique nationale Alert Ready.
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La politique interne de huit pages est entrée en vigueur le 1er mars et a été fournie à La Presse canadienne par la GRC.
Il décrit les circonstances dans lesquelles une alerte publique peut être utilisée, y compris les situations de tireur actif, les attaques terroristes, les émeutes et les catastrophes naturelles.
La politique stipule que les superviseurs ou les commandants d’unité peuvent approuver une demande d’alerte, en pesant son urgence et sa gravité, et note qu’il y aura une augmentation des appels une fois l’alerte déclenchée.
En avril 2020, le tireur Gabriel Wortman a assassiné 22 personnes en Nouvelle-Écosse, habillé en flic et conduisant une fausse voiture de police, et le système d’alerte d’urgence n’a jamais été activé pour avertir le public.
La GRC a déclaré qu’elle était en train de rédiger une alerte lorsque le tireur a été tué par la police, mais l’enquête publique en cours sur la fusillade a également révélé que les officiers supérieurs ne savaient pas comment utiliser le système.