La police est « engagée » alors qu’Ottawa affirme que la vidéo contient une menace contre des diplomates indiens

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Ottawa affirme que les forces de l’ordre sont «engagées» après qu’une vidéo circulant en ligne semble menacer les diplomates indiens au Canada.

Sécurité publique Canada a déclaré dans un tweet mardi qu’Ottawa assurera la sécurité de tous les diplomates au Canada, mais le ministère n’a pas fourni de détails.

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Il a renvoyé les questions à la GRC, qui a refusé de confirmer si elle avait ouvert une enquête criminelle ou de dire quelle vidéo particulière était impliquée.

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Certains sikhs canadiens qui plaident pour la sécession d’une région de l’Inde ont affirmé que New Delhi était impliqué dans la mort en juin d’un prédicateur près de Vancouver, bien que la police affirme qu’elle n’a aucune preuve d’un tel lien.

Il y a un mois, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, avait dénoncé des affiches accusant de hauts diplomates indiens d’être des « tueurs », les jugeant « inacceptables ».

La question a tendu les relations diplomatiques entre le Canada et l’Inde alors que les deux négocient un éventuel accord commercial avant la visite prévue du premier ministre Justin Trudeau le mois prochain à New Delhi.

Le haut-commissariat de l’Inde à Ottawa n’a pas répondu à une demande de commentaires sur la dernière menace apparente.

Bien qu’Ottawa ne précise pas quelle vidéo il trouve menaçante pour les diplomates indiens, un clip publié le 21 juillet sur les réseaux sociaux par le groupe Sikhs for Justice appelle les gens à « assiéger » les missions diplomatiques indiennes au Canada, accusant les diplomates d’être responsables de la violence contre ceux voulant un État séparé.

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La vidéo montre un char étiqueté « Kill India » qui fait exploser un graphique des frontières de l’Inde. Il apparaît sur certains réseaux sociaux mais semble avoir été supprimé de YouTube pour avoir enfreint les conditions d’utilisation de cette plateforme.

Le mois dernier, les médias indiens ont rapporté que le haut-commissariat à Ottawa avait officiellement demandé au gouvernement canadien de renforcer la protection de ses hauts diplomates, par exemple par le biais d’escortes.

New Delhi accuse depuis longtemps le Canada d’abriter des extrémistes qui veulent se tailler un État en Inde qu’ils appellent le Khalistan. Ottawa a déclaré que la liberté d’expression signifie que des groupes peuvent exprimer des opinions politiques s’ils n’utilisent pas la violence.

En juin, des responsables canadiens et indiens ont condamné un char de parade à Brampton, en Ontario, qui décrivait l’assassinat en 1984 du premier ministre Indira Gandhi par ses deux gardes du corps sikhs. Les organisateurs ont déclaré que le char était destiné à commémorer les martyrs et à reconnaître les conflits sanglants en Inde, mais les responsables ont déclaré qu’il glorifiait la violence.

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