Deux hommes ont été inculpés à Taïwan pour un plan présumé de contrebande de 30 kg de méthamphétamine en Australie-Occidentale à l’aide d’imprimantes 3D.
Les auteurs ont utilisé ce qui semblait être l’imprimante 3D Flashforge Creator 3 FDM pour déplacer la drogue, réussissant à entasser plus de 45 millions de dollars de la substance par valeur marchande australienne.
Le Flashforge Creator n’est pas exactement petit, pesant 52 kg, 627 x 485 x 615 mm avec beaucoup d’espace à l’intérieur, ce qui le rend sans doute parfait pour ce type de « cas d’utilisation ».
Comment est-ce arrivé?
La piqûre est survenue dans le cadre de ce que l’on appelle l’opération Ironside, une coalition entre la police fédérale australienne (AFP) et le FBI.
Avant l’arrestation des deux hommes, âgés respectivement de 32 et 36 ans, les autorités surveillaient les messages passés sur la plateforme de communication cryptée An0m, que le syndicat du crime aurait utilisée entre 2018 et 2021.
An0m a été une opération extrêmement réussie, où les autorités internationales de lutte contre la criminalité ont distribué des appareils Android clients aux criminels avec le logiciel de messagerie An0m installé.
Ces appareils, dont les canaux de communication normaux tels que les SMS étaient désactivés, rapportaient tous les messages aux autorités.
Ce n’est pas la première fois que nous voyons ce genre de chose. Les véhicules électroniques restent le premier port d’escale pour les criminels qui font tout passer en contrebande, des drogues aux armes et aux animaux exotiques au-delà des frontières internationales.
Les autorités de l’État américain de Virginie ont récemment découvert un couteau à double tranchant caché à l’intérieur de ce qui ressemblait à un ordinateur portable de jeu Gigabyte Aorus, selon Tom’s Hardware. (s’ouvre dans un nouvel onglet)
Bien qu’il ne soit actuellement pas possible d’imprimer de la méthamphétamine en 3D, ce n’est pas non plus la première fois que nous voyons des imprimantes 3D mentionnées en relation avec des crimes graves.
En 2019, un rapport (s’ouvre dans un nouvel onglet) du Middlebury Institute of International Studies a souligné la possibilité que des criminels organisés ou des États voyous utilisent la technologie pour acquérir illégalement des capacités d’armes chimiques ou nucléaires.
Via : Le Gardien (s’ouvre dans un nouvel onglet)