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Selon la police provinciale du Québec, 31 personnes ont été arrêtées pour avoir menacé des candidats lors de la campagne électorale qui vient de se terminer dans la province.
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Le porte-parole de la police, Nicolas Scholtus, a déclaré qu’un total de 217 signalements avaient été déposés, mais que plusieurs se sont révélés infondés ou non retenus car ils impliquaient des commentaires désobligeants qui n’étaient pas de nature criminelle.
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Le premier ministre François Legault a mis en place une ligne d’urgence pour les candidats en raison du nombre élevé de menaces proférées contre les politiciens pendant la campagne.
Scholtus dit qu’un total de 66 accusations ont été portées, dont 47 pour des crimes contre la personne et 19 pour des infractions contre les biens.
Il dit que d’autres arrestations pourraient avoir lieu car certaines enquêtes restent ouvertes.
Les experts politiques ont déclaré que la rhétorique en ligne contre les politiciens a augmenté depuis la pandémie de COVID-19.
Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 7 octobre 2022.