La poétique de l’espace


Gaston Bachelard est un philosophe français et l’auteur de « La Poétique de l’espace ». Bachelard a vécu de 1884 à 1962. Il est considéré comme l’un des principaux philosophes européens et l’auteur de nombreux autres ouvrages. L’auteur est connu comme un homme modeste et inhabituel, qui est passé de jeune homme travaillant dans l’administration publique à directeur de philosophie à la Sorbonne, où il est aimé et admiré par les étudiants. Bachelard passe la majeure partie de sa carrière en tant que scientifique et professeur d’université à suivre des méthodes scientifiques spécifiques d’observation, d’expérimentation, d’analyse et de raisonnement. Au crépuscule de sa carrière, il décide d’adopter une nouvelle approche en réfléchissant sur la littérature et la poésie et en utilisant l’imagination pour explorer une réalité qui n’est pas soumise au raisonnement. Lors de ce changement, il reconnaît que ses connaissances scientifiques acquises sont insuffisantes pour comprendre l’imagination poétique.

La science étudie les phénomènes objectifs, c’est-à-dire les faits ou événements observables. Bachelard décide d’étudier la subjectivité de l’âme exprimée dans l’imagerie poétique. La poésie utilise des images qui touchent l’âme sans cause apparente ni fait observable. L’imagerie poétique stimule une réponse chez le lecteur qui semble provenir d’une image oubliée. L’auteur affirme que d’autres scientifiques (psychanalystes et psychologues) interprètent les images de leur propre point de vue analytique et biaisé. En revanche, Bachelard observe que l’imagination est une puissance majeure de la nature humaine. Le fait que l’imagerie poétique ne soit pas soumise aux règles de la logique n’enlève rien à sa réalité. L’auteur utilise la maison, pleine de sensations et d’imagination subjective propre à quiconque y vit, pour démontrer la réalité de l’imagerie poétique. Le terme « topophilie » est utilisé pour décrire ses commentaires sur les espaces heureux. Bachelard commente un espace heureux ou heureux qui fait l’éloge et est apprécié. L’espace hostile n’est pas pris en compte. Bachelard commence par des images de l’intimité dans les maisons des hommes, puis suit avec les choses dans ces maisons, les choses cachées et les maisons d’autres animaux, les nids et les coquillages. Il termine son étude de l’imagerie poétique par des commentaires sur la taille et les notions d’intérieur et d’extérieur, d’espaces ouverts et fermés, de rondeur et de sujets de livres.

« La poétique de l’espace » est une étude philosophique non-fictionnelle de 241 pages sur l’espace habité. Le livre comprend dix chapitres plus une introduction mais pas de glossaire ni d’index. La taille des chapitres varie de neuf à trente-six pages. Les titres des chapitres nomment le sujet. Chaque chapitre comporte des titres de sous-section en chiffres romains qui traitent des aspects du sujet du chapitre. L’ouvrage est traduit en anglais à partir de son français natal. Les versets cités apparaissent dans la langue originale suivi d’une traduction anglaise. Les deux avant-propos de l’édition fournissent des informations biographiques et autres sur l’auteur. Le contenu est complexe et son expression écrite utilise et nécessite des compétences en vocabulaire étendues et sophistiquées. De nombreux mots spécifiques à une discipline académique, par exemple ontologie, phénoménologie, sont utilisés mais n’ont pas d’usage commun fréquent. Il s’agit d’une étude de recherche stimulante et provocatrice sur l’imagerie poétique.



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