La plupart des Canadiens suggèrent que la hausse des taux de la BdC entraînera davantage de difficultés financières : Sondage

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Près de 60 % des Canadiens croient que la plus récente augmentation du taux directeur du financement à un jour de la Banque du Canada leur causera des difficultés financières alors qu’ils luttent pour faire face au coût de la vie.

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Selon un sondage de l’Institut Angus Reid, trois Canadiens sur cinq croient que la hausse d’un quart de pour cent le 12 juillet, qui a fait monter le taux d’intérêt à 5 %, aura un effet négatif sur leurs finances personnelles. De plus, 34 % des Canadiens disent s’attendre à des « défis importants » en raison de la hausse des taux.

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Seulement 10 % des Canadiens interrogés s’attendent à des résultats positifs de l’augmentation des taux, tandis que 22 % disent qu’ils ne seront pas touchés.

Les Canadiens qui remboursent une hypothèque auront le plus de difficulté avec l’augmentation des taux, selon le sondage.

Près de deux titulaires de prêts hypothécaires sur cinq (37 %) ont de la difficulté à effectuer leurs paiements, 89 % d’entre eux affirmant que la dernière augmentation rendra les choses plus difficiles. Parmi les 51 % des titulaires de prêts hypothécaires qui affirment que leurs versements hypothécaires sont « gérables », 60 % affirment que cette décision « aura une incidence négative sur leur capacité à maintenir leurs paiements dans cette zone confortable à l’avenir ».

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Les locataires ont également des difficultés en raison des taux élevés, 45 % ayant du mal à payer. Dans ce groupe, 63 % s’attendent à ce que leurs problèmes d’argent s’aggravent en raison d’une nouvelle hausse des taux. De nombreux locataires attendent que les taux d’intérêt diminuent avant d’acheter une maison.

Mais les Canadiens sont divisés sur la question de savoir si la Banque du Canada devrait augmenter ou diminuer les taux.

Un répondant sur trois a déclaré que la Banque du Canada devrait maintenir le taux à 5 % jusqu’à ce que l’impact économique se fasse sentir, tandis que 11 % augmenteraient encore le taux. Le plus grand groupe, 36%, a déclaré que la banque devrait baisser les taux d’intérêt, une augmentation de 13% depuis septembre 2022.

Selon Angus Reid, la moitié des Canadiens (49 %) disent que les coûts d’épicerie sont difficiles à avaler, tandis que 49 % disent qu’ils se maintiennent confortablement. La taille du groupe en difficulté grimpe à 63 % chez les ménages dont le revenu est inférieur à 50 000 $.

Les deux tiers des Canadiens disent que ce n’est pas le moment de dépenser de l’argent pour quelque chose d’important, un pourcentage nettement plus élevé qu’en 2019 et 2020. Et 40 % des Canadiens disent qu’ils réduisent leurs dons à des œuvres caritatives.

Angus Reid a interrogé 1 600 adultes canadiens du 13 au 17 juillet. L’enquête a une marge d’erreur de +/- 2% 19 fois sur 20.