Seuls 33 % des sondés pensent que les perspectives économiques s’amélioreront au cours des 60 prochains jours.
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L’opinion des Canadiens sur l’état de l’économie continue de se détériorer, suggère un nouveau sondage, au moment même où la Banque du Canada se prépare à annoncer sa dernière décision sur les taux d’intérêt.
Une enquête menée par Maru Public Opinion révèle que l’ambiance économique a continué à se détériorer au cours de l’été, avec seulement 33 pour cent des personnes interrogées pensant que les perspectives économiques nationales s’amélioreront au cours des 60 prochains jours, contre 38 pour cent en juillet et 41 pour cent. pour cent dans l’édition de mai du sondage réalisé auprès d’environ 1 500 Canadiens.
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Les citoyens sont également plus pessimistes quant aux perspectives de leur économie locale, 35 pour cent s’attendant à une amélioration au cours des deux prochains mois, contre 40 et 41 pour cent les mois précédents.
« La réalité du sentiment : les choses sont lamentables », a déclaré John Wright, vice-président exécutif de Maru Public Opinion dans un communiqué de presse accompagnant les derniers résultats de l’enquête sur le sentiment des consommateurs, menée du 25 au 27 août.
La réalité sentimentale : les choses sont lamentables
John Wright
Les résultats font écho aux dernières données sur le PIB de Statistique Canada, qui montraient que l’économie s’était contractée de 0,2 pour cent en rythme annualisé au deuxième trimestre. Le PIB a ralenti en raison d’une baisse de l’investissement immobilier, d’une moindre accumulation de stocks et d’un ralentissement des exportations internationales et des dépenses des ménages. agence de données dit.
Les analystes et la Banque du Canada prévoyaient une croissance du PIB de 1,2 pour cent et 1,5 pour cent respectivement au deuxième trimestre.
Les premières estimations pour juillet indiquaient que le PIB était stable, a indiqué StatCan.
Le choc du PIB et l’augmentation du taux de chômage à 5,5 pour cent en juillet ont amené la plupart des économistes à s’attendre à ce que la Banque du Canada maintienne ses taux à 5 pour cent, le niveau le plus élevé depuis 2001, lors de sa réunion du 6 septembre. a augmenté son taux de prêt de référence 10 fois par rapport au taux le plus bas de la pandémie de 0,25 pour cent.
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Les économistes s’attendent à ce que le PIB continue de ralentir alors que la hausse des taux d’intérêt continue de s’infiltrer dans l’économie canadienne. Beaucoup ont également déclaré qu’ils pensaient que le ralentissement du PIB mettrait enfin un terme à toute nouvelle hausse des taux.
« Sur le plan économique, il y a encore beaucoup plus de souffrances potentielles à venir, surtout si l’on prévoit plus qu’une récession en douceur », a déclaré Wright.
L’indice Maru des perspectives des ménages (MHOI), basé sur les résultats de l’enquête, est plongé dans le pessimisme depuis un certain temps. Il a enregistré 86 pour le mois d’août et est resté bloqué à ce niveau au cours des trois derniers mois, juste à côté du plus bas niveau de l’indice de 83 en mars.
Le nombre de base de l’indice est 100. Un résultat supérieur à 100 indique un optimisme et un résultat inférieur à ce seuil, un pessimisme. Les Canadiens semblaient avoir le vent dans le dos en juillet 2021, l’indice grimpant à 107 alors que les chaînes de la pandémie se desserraient.
Cependant, l’enquête de longue durée fournit une capsule temporelle de la situation de plus en plus dégradée des finances personnelles des gens.
Par exemple, plus d’un tiers des Canadiens ont déclaré avoir eu du mal à joindre les deux bouts en août, contre 27 pour cent en avril 2021. Pendant ce temps, 31 pour cent ont déclaré compter sur les paiements du gouvernement pour redresser leur budget, une augmentation de 12 points de pourcentage par rapport à avril 2021. 19 pour cent en mai 2022.
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La moitié des personnes interrogées ont déclaré s’inquiéter pour leurs finances et un quart ont déclaré que leur situation était pire en août qu’en juillet.
En outre, ceux qui déclarent qu’ils risquent de ne pas rembourser un prêt important ou une hypothèque ont doublé pour atteindre 16 pour cent le mois dernier, contre 8 pour cent en mai.
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