La nouvelle section des réalisateurs de Saint-Sébastien présentera Carmen Jaquier, Laura Baumeister et Dinara Drukarova Les plus populaires doivent être lus Inscrivez-vous aux newsletters Variety Plus de nos marques

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Trois titres en vogue, tous tournés vers des femmes qui façonnent leur propre destin – « Thunder » de Carmen Jaquier, « Daughter of Rage » de Laura Baumeister et « Grand Marin » de Dinara Drukarova – figurent dans la programmation de 13 titres de la section Nouveaux Réalisateurs 2022 de Saint-Sébastien.

La coupe des nouveaux réalisateurs – désormais fermement consolidée comme la barre latérale la plus importante du festival du film le plus en vue du monde hispanophone – fait également partie de « Tobacco Barns », le deuxième long métrage attendu de l’Espagnol Rocío Mesa, ainsi que Jeong « Jeong-sun », lauréat du Festival de Jeonju de Ji-hye, dont le réalisateur est salué comme un talent à suivre.

Huit des 13 longs métrages sont réalisés par des femmes qui jouent également le rôle de protagonistes dans la plupart des films de la section. Leurs thèmes vont cependant de l’absurdité du passé de la Moldavie (« Carbon ») à un portrait allégorique d’un conflit civil (« Carbide ») en passant par la cybershaming (« Jeong-sun ») et l’amour des femmes pour la littérature (« To Books and Women Je chante »).

Un bref aperçu des titres des nouveaux réalisateurs :

« Carbure, » (« Garbura », Josip Zuvan, Croatie)

Aussi épais que des voleurs, les enfants Antonio et Nikola, passionnés de téléphones portables et s’adonnant à la pyrotechnie, voient leur amitié menacée par leurs familles en conflit. Le premier long métrage du scénariste-réalisateur de télévision Zuvan (« On the Border »).

« Carbone, » (Ion Bors, Moldavie)

Dans la Moldavie des années 90, en route vers le front, Dima et Vasea tombent sur un corps carbonisé et entreprennent d’établir son identité. Une tragi-comédie sur le passé absurde de la Moldavie, selon Bors, le film a remporté à la fois le WIP Europa Industry Award et le WIP Europa Award à Saint-Sébastien l’année dernière.

« Fille de la rage » (« La Hija de Todas las Rabias », Laura Baumeister, Nicaragua)

Mélangeant réalisme social cinglant et lyrisme onirique, le premier long métrage de Baumeister, une histoire de rupture de relation mère-fille se déroulant dans une décharge à Managua, au Guatemala, qui a balayé le Forum de coproduction de Saint-Sébastien (2019), avant de remporter son WIP Latam (2021), un double rare.

« Grand Marin » (Dinara Drukarova, Russie)

Le premier long métrage de l’acteur russe Drukarova, qui joue le rôle principal de Lili. A 50 ans, elle se lève et quitte tout, arrivant dans un village islandais pour réaliser son rêve – devenir pêcheuse de morue. Le dernier né de Slot Machine de Marianne Slot, productrice de plusieurs films de Lars von Trier et de « Women at War », et soutenue par Arte France Cinéma.

« Le grand silence » (« Den Store Stilhed », Katrine Brocks, Danemark)

Alma, sur le point de prononcer ses vœux, reçoit la visite de son frère Erik, qui révèle une tragédie secrète du passé, plongeant Alma dans les tourments. Le premier long métrage de Brocks, qui a remporté un Academy Award danois du meilleur court métrage en 2021 avec « In The Blink of an Eye ».

« Jeong-sun », (Jeong Ji-hye, Corée du Sud)

Le lauréat du concours coréen de Jeonju ce printemps, porté par la performance centrale de Kim Geumsoon, un portrait de l’effet dévastateur de la cyber-honte au travail sur la vie placide d’une mère d’âge moyen qui travaille dans une usine de transformation alimentaire.

« Nagisa » (Takeshi Kogahara, Japon)

Un jeune homme est tourmenté par la mort de sa petite sœur adorée jusqu’à ce qu’il découvre son fantôme dans un tunnel hanté. Le premier long métrage de Kogahara, dont les publicités et les courts métrages ont été projetés aux Lions de Cannes et au Festival du film de Busan.

« De chaque côté de l’étang », (« Pokhar Ke Dunu Para », Parth Saurabh, Inde)

Un couple, après s’être enfui, retourne dans sa ville natale après avoir connu des moments difficiles à cause de la pandémie. Là, leur relation s’effondre. Le premier long métrage du scénariste, monteur et réalisateur basé à Mumbai, Saurabh.

« Sans rôle », (« Miyamatsu To Yamashita », Masahiko Sato (Japon), Yutaro Seki (Japon), Kentaro Hirase (États-Unis)

Un réalisateur à trois mains, sur les vicissitudes d’un opérateur de centre d’appels qui travaille au clair de lune comme figurant de film.

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Sans rôle
Avec l’aimable autorisation du Festival du film de Saint-Sébastien

« Clés de rechange » (« Fifi », Jeanne Aslan, Turquie, Paul Santillan, France)

Au cours d’un été, Fifi 14 ans établit une relation avec le frère aîné de son amie. Produit par la société française Haiku Films, qui a coproduit « Et demain le monde entier ».

« Tonnerre, » (« Foudre », Carmen Jaquier, Suisse)

Peut-être le titre le plus buzzé à ce jour chez New Directors, un titre courtisé par de multiples festivals. De retour dans un hameau arriéré des hautes montagnes suisses à l’été 1900, une jeune religieuse cherche à suivre le même chemin vers l’émancipation que sa sœur aînée décédée. De Close Up Films à Genève, coproducteur de « I Am Not Your Negro ».

«Granges à tabac», (« Secaderos », Rocío Mesa, Espagne)

Vient d’être ajouté à la programmation de films espagnols de Saint-Sébastien, et le dernier en date de La Claqueta d’Olmo Figueredo, un leader de l’industrie en Andalousie. Deux contes de passage à l’âge adulte se déroulant dans un village bucolique de la Vega de Grenade, mêlant détails quasi documentaires et tropes de genre. Il s’ajoute au canon des cinéastes espagnoles – Carla Simón (« Alcarràs »), Elena López Riera (« L’eau ») -livrant des portraits ruraux d’une plus grande importation internationale.

« Aux livres et aux femmes, je chante », (« A los libros a las mujeres canto », Maria Elorza, Espagne)

Déjà annoncé, un premier long métrage documentaire de l’Espagnole Elorza, figure bien connue de la scène cinématographique de Saint-Sébastien, sur le rapport des femmes au livre et à la littérature orale.

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Aux livres et aux femmes que je chante
Avec l’aimable autorisation du Festival du film de Saint-Sébastien

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