lundi, novembre 25, 2024

La mission SpaceX Ax-1 a une technologie d’auto-assemblage futuriste à essayer

Représentation d’artiste d’une future station spatiale à auto-assemblage Tesserae en orbite autour de Mars.

Initiative d’exploration spatiale du MIT / Institut Fraunhofer de la TU Dortmund

Vendredi, SpaceX a lancé le première mission entièrement privée vers la Station spatiale internationale, mais les nouveaux astronautes ne joueront pas seulement aux touristes en orbite. Au lieu de cela, ils mèneront un certain nombre d’expériences, y compris une technique de construction de pointe qui pourrait éclairer la façon dont les futures stations spatiales se réuniront.

La mission Axiom-1 envoie l’ancien astronaute de la NASA Michael Lopez-Allegria, le pilote et aventurier américain Larry Connor, l’investisseur et ancien pilote de chasse israélien Eytan Stibbe et l’entrepreneur et dirigeant canadien Mark Pathy dans l’ISS pour un séjour de huit jours.

Le programme de recherche de l’équipe comprend des travaux avec un dispositif de filtration de l’air, des expériences de biologie cellulaire et un essaim robotique de tuiles auto-assemblées qui intéresseront particulièrement les futurs astronautes.

Les tuiles sont l’un des premiers prototypes de « Tesserae », ou structures spatiales électromagnétiques tesselées pour l’exploration d’environnements reconfigurables et adaptatifs, développées par une équipe du MIT Media Lab dirigée par Ariel Ekblaw.

Les carreaux hexagonaux et pentagonaux sont conçus pour se coordonner via un code de contrôle et s’auto-assembler via des « aimants électro-permanents ». Les tuiles sont également capables de sceller pour créer un environnement sous pression. La vidéo ci-dessous illustre comment un exemple à grande échelle de la technologie pourrait se concrétiser.

La recherche s’appuie sur un test précédent à bord de la station qui a vu sept tuiles s’assembler en microgravité. Cette itération de l’expérience impliquera l’utilisation d’un ensemble de tuiles qui fonctionnent avec les contrôleurs Raspberry Pi ; ils seront lâchés dans une allée de l’ISS pour s’auto-assembler.

« Les derniers prototypes incluent une suite complète de détection et d’actionnement d’aimants électro-permanents pour une capacité de diagnostic complète (détermination des « bonnes » et des « mauvaises » liaisons entre les tuiles lorsqu’elles se rejoignent) et la reconfigurabilité de la structure « , lit-on dans le plan d’action de la NASA pour l’expérience.

Une déclaration d’Axiom Space ajoute que la recherche « explorera une nouvelle frontière pour la construction en orbite de satellites et de futurs habitats spatiaux ».

Si tout se passe bien, le MIT et Ekblaw espèrent que la technologie sera éventuellement utilisée pour les habitats de dômes géodésiques au-delà de la Terre, les salles de concert en microgravité et les cathédrales spatiales.

Mais avant cela, l’expérience est sur le point de commencer avec des préoccupations plus triviales : le premier élément du programme de recherche du projet est de s’assurer que le système est complètement chargé.

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