La meilleure fiction historique de 2021

Cela a été une excellente année pour la fiction historique, ce qui rend le choix d’une liste des 10 meilleurs encore plus difficile que d’habitude. Que faire? Optez pour des favoris personnels, classez-les par ordre alphabétique et souhaitez que la liste soit deux fois plus longue.

L’ART DE PERDRE, par Alice Zeniter. Traduit par Frank Wynne. (Farrar, Straus et Giroux, 448 p., 28 $.) Dans ce roman français primé, une jeune Parisienne tente de renouer avec l’Algérie qui a façonné et réduit au silence son grand-père paternel.


CATHÉDRALE, par Ben Hopkins. (Europe, 624 pages, 28 $.) Un maillage agile de parcelles entrecroisées qui reposent sur la construction lente mais pas si constante, sur plusieurs générations, d’une énorme église dans l’Alsace médiévale.


LIBERTÉ, par Kaitlyn Greenidge. (Algonquin, 366 p., 26,95 $.) Dans le New York de l’ère de la Reconstruction, la fille d’une femme médecin noire lutte pour concilier sa propre indépendance avec la vocation profondément ressentie de sa mère, voyageant jusqu’en Haïti avant de parvenir à une résolution difficile.


LE MAGICIEN, par Colm Toibin. (Scribner, 512 pages, 28 $.) Une évocation magistrale de la vie et de l’époque du grand écrivain allemand Thomas Mann, mettant en valeur ses relations avec sa famille controversée et ses aspirations sexuelles intensément privées.


MATRICE, par Lauren Groff. (Riverhead, 272 pages, 28 $.) Dans ce roman inspiré par la poétesse du XIIe siècle Marie de France, un couvent anglais appauvri est le cadre d’une exploration passionnante des nombreuses formes de dévotion.


NORA, par Nuala O’Connor. (Harper Perennial, 496 pages, papier, 16,99 $.) Une interprétation fictive animée de Nora Barnacle, la femme col bleu peu instruite qui a soutenu l’un des écrivains intellectuels les plus difficiles de la littérature, James Joyce.


LES PROPHÈTES, par Robert Jones Jr. (Putnam, 396 p., 27 $.) Les blessures émotionnelles des habitants d’une plantation de l’avant-guerre du Mississippi sont mises à nu dans un tourbillon de prose férocement poétique, poussés par le lien dangereux partagé par deux hommes esclaves.


ENVOYER POUR MOI, par Lauren Fox. (Vintage, 272 pages, papier, 16,95 $.) Une mine de lettres découvertes dans le Midwest américain révèle les expériences angoissantes d’une famille juive allemande séparée par la montée constante du nazisme.


LA FORÊT CHANTANTE, par Judith McCormack. (Bibliase, 302 p., papier, 16,95 $.) Une jeune avocate de Toronto d’aujourd’hui est aux prises avec le calcul moral des crimes de guerre alors qu’elle enquête sur un meurtre de masse commis par la police de sécurité de Staline dans la Biélorussie des années 1930.


TENDRESSE, par Alison MacLeod. (Bloomsbury, 640 pages, 29 $.) Ce mélange ambitieux de recherche, de conjectures et de fabrication est centré sur la création et la réception du roman controversé de DH Lawrence « Lady Chatterley’s Lover ».

Alida Becker est une ancienne éditrice de la Book Review.

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